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Oct 07

Promesses

Contrairement à ce que pense le public et même les élites, les actifs financiers ne sont pas un actif, mais un passif, ils représentent des droits, c’est à dire des créances sur la production de richesses futures.

 C’est la fameuse inversion orwellienne: les passifs deviennent des actifs.

La seule vraie richesse est réelle, c’est à dire que la vraie richesse, c’est ce qui reste lorsque tous les actifs/passifs fictifs des uns et des autres ont été compensés.

Le système orwellien considère les créances, c’est dire les promesses de remboursement comme des actifs alors que ce sont des passifs.

Dans son essence la crise qui dure depuis 2008 est une crise des bilans, une crise des excès de passif sur les actifs présents et futurs susceptibles de les honorer.

C’est pour cela qu’une des solutions face à la grande crise, lors du grand reset sera la réévaluation de l’or (actif du système) face aux actifs papiers (passif du système) .

En fait il faudra qu’on le veuille ou non, dévaluer tous les papiers par rapport à l’or, ou encore présenté autrement il faudra dévaluer toutes les promesses en regard de l’actif universel et éternel, l’or.

La croissance de la masse des actifs financiers par rapport aux GDP reflète l’impasse dans laquelle nos systèmes s’enfoncent; ils promettent, ils promettent!

Pour faire tenir le système on est obligé d’empiler les promesses que l’on fait aux détenteurs de capitaux. Ce faisant on accroit son insolvabilité réelle.

Un jour de plus en plus proche, il faudra détruire tout cela par le biais de la destruction de ce en quoi les actifs financiers sont libellés: la monnaie!

La fortune des milliardaires continue d’inscrire de nouveaux records à plus de 10 trillions grâce à la crise ;

Un jour ils se battront entre eux car il n’y a pas assez de butin pour tout le monde.

Extrait d’un article de Bruno Bertez    brunobertez.com

 

 

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