La question mérite d’être posée.
Les populations parquées dans ces enclos délimités par des « frontières » sont plus que jamais privées de toute souveraineté. La loi du nombre exclut tout processus démocratique auquel se substitue plutôt la manipulation des masses vers un objectif donné.
Que reste-il d’ailleurs de l’Etat-Nation traditionnel dont le concept a été forgé au cours des trois derniers siècles ? Pas grand-chose.
Il devient de plus en plus indubitable que le concept assez récent d’Etat-Nation n’est plus adapté à l’époque post-moderne marquée par un formidable bouleversement de l’ensemble des structures des relations internationales après l’échec de la guerre au Levant.
Le modèle économique basé sur la guerre a montré ses limites.
L’invention de nouveaux outils d’intervention à l’échelle géopolitique se heurte désormais à l’incrédulité d’une partie non négligeable des opinions publiques, impuissantes certes, mais n’adhérant plus à la narration mensongère dominante
Il est intéressant à ce propos d’observer non sans une certaine fascination la quatrième vague des révoltes dominées par des populations connectées et ayant acquis une nouvelle conscience à travers l’Internet et les réseaux sociaux.
En d’autres termes, les gens sont de moins en moins enclins à supporter les mesures d’austérité et autres mesures impopulaires en temps de crise économique.
Les révoltes des peuples, manipulés ou non, seront de plus en plus fréquentes.
On vit dans un monde où les pratiques mafieuses sont la norme.
Le nombre des Etats réellement souverains est quasiment nul. Tous sont contraints de composer avec de très puissants intérêts privés transcendant les frontières et ne reconnaissant aucune souveraineté particulière.
A quoi servent les suffrages dans le monde actuel ? A donner une légitimité à un simulacre de souveraineté qui n’en est plus une. Le système de représentation ne représente plus qu’un réseau visible de cooptations et la plupart des Chefs d’Etat « choisis » sur la base de certains critères de caste sont de plus en plus médiocres, surtout en Europe occidentale et dans les Amériques.
Les régimes hostiles ou jugés comme tels suivant les critères du Département d’Etat US ou l’OTAN, étaient utilisés par certains gouvernements européens sans aucun scrupule moral pour y commettre des attentats sous fausse bannière sur son propre territoire pour d’un côté renforcer les mesures de contrôle et de surveillance généralisées de ses propres populations et d’un autre côté entretenir un vague sentiment de menace favorable à une certaine forme d’islamophobie.
Après tout, l’islam en tant que religion et civilisation est fermement contre l’usure et donc forcément une menace. C’est cela le fond du problème et le nœud gordien de l’ensemble du système monétaire et financier international mis en place en concomitance avec les simulacres de pouvoirs apparents.
Jusqu’à quand résistera ce système ayant corrompu l’humanité ? Nul ne le sait.
Ce que l’on peut dire par contre est que plus en plus de personnes sont conscientes de la nature mensongère de la matrice dans laquelle est imposée la forme actuelle de la réalité…virtuelle dans laquelle nos vies sont emprisonnées.
Le monde des simulacres n’en a plus pour longtemps.
Ce qui viendra après est soit le chaos ou la rédemption.
Extraits d’un article de Strategica51.org sur le blog a lupus
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