Il faut vite un pont avant que le fossé ne devienne infranchissable.
Les riches ont beau dos, et font une cible bien visible. Ils ont toujours été là (justement Pinçon-Charlot) et on les a surtout laisser faire !!
Une génération aveugle, idéologue comme peu avant elle, droguée à la croissance facile liée à la reconstruction d’après-guerre et un pétrole gratuit, maintenant épuisée d’avoir trop joui, et qui voudrait que ça dure encore un peu…
Les deux suivantes, parfaitement et complètement anesthésiées par papa-maman, la dernière qui relève un peu la tête car elle sent bien que la fête est finie et qu’il faut se remettre à bosser un peu.
Ca tombe bien, on commence finalement à se rappeler l’évidence: la vie à ne rien faire, sans partage étroit et quotidien avec les autres, sans apprentissage, sans réussites et sans échecs, sans progression de chacun dans son petit domaine, c’est chiant.
Dans le même temps, des avancées technologiques majeures, redécouvertes d’évidences agronomiques, rendements agricoles jamais vus, sans intrants et sur des surface minuscules, optimisation des ressources énergétiques, délocalisation et multiplication des productions d’énergie, recyclage poussée à l’extrême, diffusion instantanée de toutes ces informations essentielles, stockage dématérialisé du savoir, vitalité culturelle évidemment ignorée par les réseaux commerciaux et un multiculturalisme qui gagne du terrain.
Avancées bien sûr, et comme toujours, connues uniquement des jeunes, enrichies et mises en oeuvre uniquement par les jeunes.
Et évidemment largement ignorées par la génération encore pour un temps court aux commandes du navire ivre, toujours parfaitement perméable malgré l’évidence aux discours dominants, et qui cause doctement sur des bases fausses.
Je comprends que l’oligarchie et les vieux commencent à flipper. La techno, leur soit-disant chasse gardée et qu’ils ont financée, leur échappe et produit des effets d’émancipation insoupçonnés !!
Entre faire et se plaindre, de plus en plus de jeunes choisissent de faire, sans se plaindre, et la lueur que je vois dans leurs yeux est enthousiasmante.
Commentaires récents