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Sep 02

Une nouvelle aube

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Le problème central de notre époque moderne est que les économistes grand public tentent d’appliquer la Méthode scientifique à l’élaboration de politiques économiques gouvernementales, bien qu’elle ne soit pas applicable à l’activité humaine.

La Méthode scientifique ne peut pas être appliquée aux questions sociales, parce que la matière physique et les êtres humains se comportent de manières différentes. La matière n’effectue pas de choix, alors que les êtres humains choisissent leur comportement. Alors qu’une action appliquée à la matière produit des conséquences prévisibles, une action appliquée aux êtres humains doit prendre en considération le fait que les Hommes effectuent des choix, ont diverses options, et que leurs comportements ne peuvent pas être prédits, quantifiés ou exprimés en termes d’équations.

 Les économistes du monde ignorent cette réalité fondamentale, et formulent des plans économiques pour l’Etat qui finissent toujours par devenir contre-productifs, parce que leurs conséquences sont toujours contraires à ce qui était attendu au départ.

Il n’en est pas moins vrai que l’influence des sciences physiques soit si importante qu’une fausse science économique est aujourd’hui enseignée dans toutes les universités du monde. Cette fausse science tente d’appliquer la méthodologie des sciences physiques à l’étude de l’économie et à la formulation de politiques économiques. C’est une grossière erreur, qui a plongé l’humanité dans les ténèbres qui nous entourent aujourd’hui.

Confus par les fausses sciences économiques qui prévalent sur une humanité ignorante, les systèmes financiers du monde – basés sur le dollar – ont généré de gigantesques quantités de dette qui font aujourd’hui vaciller les plus grosses banques du monde et menacent leur solvabilité. Leur insolvabilité signifierait de lourdes pertes pour leurs créditeurs. Les déposants des banques sont en fait leurs créditeurs

Il est important de percevoir la connexion qui existe à notre époque entre le comportement de l’humanité et les politiques monétaires du monde depuis l’abandon de l’étalon or.

A partir de ce moment-là, les politiques des Etats-Unis ont été libérées du besoin de restreindre le crédit en dollars de peur de perdre l’or de leurs créditeurs. L’expansion du crédit qui s’est ensuite développée aux Etats-Unis a donné lieu à une orgie du crédit ou, devrais-je dire, de la dette, qui aujourd’hui s’exprime en des nombres presqu’inconcevables.

L’expansion de la dette signifie aussi une expansion de la monnaie – papier comme digitale – en des proportions égales tout autour du monde. Ainsi, l’humanité, au cours de ces 45 dernières années, s’est enivrée de dette.

Leur capacité à s’endetter affecte le comportement des êtres humains. Un débiteur coutumier dépense jusqu’à se retrouver en banqueroute. Son comportement devient de plus en plus désordonné et licencieux.

Les gouvernements du monde, au cours de ces 45 dernières années, se sont comportés à la manière de débiteurs coutumiers, et leurs dépenses illimitées ont transformé les comportements de l’humanité. Les comportements personnels ont été dérangés ; le vice s’est installé ;

Le monde est-il vraiment plus riche qu’il l’était en 1971 ? Non, il ne l’est pas. Nous en avons pourtant l’impression. Nous pensons que la rareté est une chose du passé, parce que les gouvernements du monde empruntent continuellement, et avec leurs politiques de dépenses excessives, ils encouragent les loisirs – et personne ne s’inquiète de la dette qui s’accumule en conséquence.

Les politiques gouvernementales de dépenses sociales, qui jouissent d’un énorme soutien politique, sont financées par l’endettement des gouvernements et ont pour effet de réduire les responsabilités individuelles. Par le passé, la générosité des individus permettait aux moins fortunés de s’en sortir. Aujourd’hui, les dépenses des gouvernements visent à rendre tout le monde confortable.

Le destin du débiteur coutumier est la banqueroute. Ce même destin attend aujourd’hui notre monde.

Pendant de très nombreux siècles, les Hommes ont vécu en ayant peur d’avoir faim. En le chassant du Paradis, Dieu a dit à Adam : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Au cours de ce dernier demi-siècle, l’humanité a peu à peu oublié la peur de la faim, parce que les gouvernements ont emprunté pour pouvoir offrir toutes sortes d’assistances monétaires à leurs peuples et leur éviter de gagner leur pain à la sueur de leur front.

Viendra bientôt un jour où un effondrement financier mondial nous surprendra au réveil. Que vont bien pouvoir faire ceux qui sont habitués de vivre grâce aux dépenses des gouvernements, que ce soit directement ou indirectement (une majorité d’entre nous) ? Seuls les Aborigènes de l’Amazonie, de Nouvelle-Guinée ou de Bornéo seront capables de traverser cette épreuve sans souffrances. Malheureusement, beaucoup des sept milliards d’humains que compte notre planète subiront de grandes souffrances voir même une mort anticipée.

Au vu du grand chaos que le monde endurera lorsque se produira l’effondrement de la valeur de la dette qui plane au-dessus de lui, je ne peux que vous recommander à tous d’accumuler une épargne sous forme de pièces d’or et d’argent, puisque ces deux métaux ont toujours été, au travers de l’Histoire, les sauveurs de ceux qui les ont possédés.

Telle est mon opinion de la nouvelle aube qui attend le monde.

Extraits d’un discours de Hugo Salinas Price Président, Association civile mexicaine pour l’argent, A.C.

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