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Sep 26

Promesses

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L’économie mondiale tourne grâce à l’échange de “promesses de payer un jour”, depuis que la monnaie est devenue du crédit sans contrepartie. Face à l’accumulation de promesses intenables, le Gold monte, en dépit des mouvements relatifs des devises.

Pour que les promesses de payer puissent être honorées, il faut que les gens s’enrichissent. L’enrichissement par l’économie de service est une illusion, c’est même une imposture.

La véritable source de richesse supplémentaire vient de l’industrie manufacturière, des cheminées qui fument.

 Avec une condition supplémentaire : elles produisent des choses que les gens achètent volontairement avec de l’argent qu’ils ont déjà gagné. Ceci exclut, par exemple, l’armement (payé avec nos impôts) ou les grands projets étatiques inutiles et non rentables.

 Mais évidemment, les politiques et ceux qui vivent des commandes de l’Etat ne l’entendent pas de cette oreille. Les Parasitocrates utilisent toutes sortes d’artifices pour nous faire croire qu’ils sont créateurs de richesse et que leurs services nous enrichissent.

Mais les faits sont têtus : plus de dettes (de promesses de payer), moins de croissance, moins de gains de productivité…

De plus en plus de gens s’inquiètent quant à la valeur des “promesses de payer” qui s’accumulent dans le monde. Dans ses notes du jour, Byron King vous parle d’un fait surprenant : les Etats-Unis importent de l’or ! Pourquoi le pays qui émet le plus de “promesses de payer” et dont les promesses sont considérées comme les plus sûres au monde en vient-il à importer de l’or ?

Parce qu’un vieux, très vieux, réflexe reprend le dessus : “un tiens vaut mieux que deux tu l’auras”.

L’or et l’argent sont des marchandises. Ces métaux sont devenues monnaies car par le passé ils étaient reconnus et négociables presque partout dans le monde.

Lorsque vous payez en or et en argent, ce n’est pas une promesse de payer un jour.

 Vous échangez quelque chose contre autre chose.

La chronique Agora

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