L’Humanité est aujourd’hui parvenue à une étape décisive de son évolution, celle de la vérité, de la responsabilité, de la liberté et de la souveraineté, ce qui ne signifie aucunement mettre celle de l’autre en danger.
Cette crise est profondément salutaire, en ce sens qu’elle pourrait servir à chacun de nous, en procédant à une profonde introspection et en se posant une question essentielle : qu’est-ce que je veux, pour moi, pour les miens, pour la jeunesse, pour l’humanité ?
Brader ma liberté pour 135€ et rester bâillonné en attendant de voir ce qui va se passer ou si quelqu’un d’autre va faire quelque chose à ma place ?
Ou bien faire le choix de sortir de la prison de la pensée unique , d’accueillir ses émotions, de les mettre au clair pour gagner en liberté, de retrouver confiance et estime de soi, de prendre du recul en remettant en question ce qui est dit et montré, en remplaçant la pensée unique par la pensée complexe, qui permet de croiser, de confronter, de réinterroger, afin de se forger son propre avis sur ce qui se passe et, en connaissance de cause, de résister à ce qui apparaîtrait clairement comme faux, injuste, absurde, pervers.
Personne n’a dit que cheminer dans ce sens n’était facile, à l’image d’une thérapie, ici sociétale : c’est éprouvant, parfois douloureux, mais intense et le moyen d’ouvrir en grand le champ des possibles.
Cette crise nous offre, et c’est une première historique, la possibilité de choisir, sachant que le retour en arrière n’est plus possible, n’en déplaise aux « comme-avantistes ».
Le paradigme a désormais atteint son point de non-retour et la grande bascule amorcé son mouvement : sortir grandi de cette crise et souverain ou finir asservi et aliéné ?
En somme, choisir entre le grand réveil ou le grand reset.
Pour fonctionner, ces stratégies devaient rester invisibles.
Or, ces derniers mois, elles sont devenues au contraire on ne peut plus observables, l’ingénierie sociale ne peut donc plus œuvrer dans l’ombre ni de manière aussi efficiente que prévu.
Nous prendrons, pour finir, l’exemple de la mesure la plus « symptomatique » de cette manipulation, celle de la distanciation sociale.
Cette mesure contraire à la vie, sans aucun fondement scientifique ni médical, cherche, en force, à retirer le lien dont les êtres humains sont faits, par conséquent, à envisager une société sans lien ni entraide, donc morte.
Nous sommes des mammifères et en tant que tels, une espèce fondée sur le groupe et le contact.
Pourtant, cette stratégie de distanciation sociale existait déjà partiellement, mais dans l’ombre de l’individualisme et du libéralisme.
Elle est aujourd’hui devenue franchement ostensible, or, en se dévoilant, elle révèle un système en train de s’écrouler.
Julie Lioret anthropologue sur le blogalupus
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