Il y a une grande différence entre le Technicien et l’Artiste.
L’on ne devient un « Artiste », sinon au moins un Maître-Artisan, qu’après avoir longuement copié et recopié, et appris les techniques menant à la perfection, comme le firent et le surent de Vinci et Picasso : l’un et l’autre sachant maîtriser la copie et les techniques, ils ont ensuite tout repris depuis le début.
Ils ne se sont pas bornés à la Technique et ne se sont pas vendus pour cela (alors que les « écoles » faisant « à la manière de », oui). Ils ne sont pas devenus des Techniciens – des analystes en quelque sorte. Mais ils ont transcendé cela, ils sont partis d’eux-mêmes, ils ont créé au fur-et-à-mesure de leur création leur propre Art. C’est ainsi que l’on a retenu dans les musées et les livres d’histoire (surtout pour cela) de Vinci et Picasso, et non les foules de peintres du dimanche. L’Artiste assimile ses savoirs, ses connaissances, les transcende, fait de son univers l’Univers, il repart à neuf.
La démocratie donc ! Enfin son essai, a échoué, et la séduisante idée d’un monde global, contrôlé, maîtrisé, informé, surveillé par les élites autrement dit, sont nés, même s’elles se cachent du mieux qu’elles le peuvent
La démocratie est morte ou a si peu respiré, et « ils » nous ont bien eu ; ils nous ont eu insidieusement. Nous avons niaisement cru qu’ils étaient pour les peuples – en vérité, un peu : pour rassembler les troupeaux de moutons, les contrôler, et les tondre ! Et de temps en temps, faire un exemple… Le piège, mis-à-nu régulièrement par les lanceurs d’alerte.
Il s’est refermé, soyons honnête avec nous-même, sur nous-même, abruti de progrès et de confort, même s’il faut s’enchaîner par la dette : sinon l’on ne se demanderait pas ce qu’il faut faire pour en sortir… L’on s’est fait avoir. Comme des cons.
Examiner les détails de ce que vous voyons alors que les ficelles, tirées par « l’on sait qui » (les costumes noirs interchangeables), et ne pas relever la tête, embrasser le monde d’un point de vue géopolitique et mondial, puis le rapprocher du quotidien des peuples, c’est commettre une faute, voire, une fuite en avant…
Nous qui glosons ici, avons un train de retard sur ceux qui écrivent l’histoire – notre présent, notre « réel » si mal nommé (il serait intéressant d’analyser (…) son rapport avec les illusions du mental selon le bouddhisme zen !)
Alors ce qu’il nous faut, ce n’est pas de se poser et d’analyser, mais de les prendre de vitesse au sprint, et d’agir, d’être dans l’action, car les élites sont dans l’action, ayant déjà auparavant échafaudé leurs plans.
Extraits d’un article d’Ancestral sur le blog de Paul Jorion www.pauljorion.com
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