Votre correctif aidant, je suis en accord avec votre proposition finale :
une relance est indispensable, européenne le niveau Etat étant trop restreint.
L’austérité est un leurre, un mal de banquier, une paresse d’hommes
placés à la tête des Etats, mais inadaptés à la situation.
Exit l’austérité. En France, une simple justice fiscale remédierait à cette question
en quelques années.
L’emploi, l’emploi à tout prix, devrait être la mantra des gouvernants.
Il n’y a pas de progrès social tant que le chômage de masse détruit notre société.
Il n’y a pas de solutions aux déficits sans un minimum d’autonomie :
nous devons produire au plus proche ce que nous consommons.
J’en profite pour réaffirmer que vouloir « se bouger » dans n’importe qu’elle direction
face à l’urgence du chômage est plus important que la recherche de la Perfection,
au délai forcément prohibitif.
Donc, d’accord pour une relance.
La question est maintenant de savoir de quoi elle sera composée.
Il me semble que l’ère des grands travaux type plan quinquennal est bien terminée.
L’Europe tout entière est bétonnée, ses autoroutes ceinturée d’acier,
ses rivières canalisée. C ‘est la rançon d’une longue industrialisation
et d’une densité humaine très élevée.
Faire du saupoudrage n’est pas la façon la plus efficace d’opérer, l’ expérience l’a montré.
Reste la délégation a des intérêts privés promus pour l’occasion intérêts collectifs,
et là on est sûr d’aller dans le mur et avec beaucoup de gaspillage : Bruxelles n’est pas équipée pour ce travail et s’en remettra aux lobbies.
On connaît la suite. Les bureaux seront luxueux et les salaires en rapport.
Et notre autonomie industrielle est si faible que tout investissement public
se retrouvera hors d’Europe en achats obligés.
Il faut agir autrement en remontant un peu plus vers l’amont.
C’est-à-dire savoir pourquoi une région à l’origine de la révolution industrielle,
ayant gardé une haute technologie et une recherche sans égale, a, très rapidement perdu ses industries
Le plan est de permettre l’initiative privée, de la guider et l’orienter.
Car les capitaux existent; La fortune privée et l’état calamiteux des finances publiques
sont deux critères bien différents.
Mais plus qu’un flot de capitaux, bousculer quelques idées politiques trop bien ancrées serait indispensable.
Il a fallut environ 25 ans pour détruire notre base industrielle et agricole.
Il en faudra autant pour la reconstruire. Sous réserve que les paradigmes gravés
dans le marbre du traité soient un minimum renégociés.
(Et les choses changent : l’évolution de Corinne Lepage, qui s’exprime
à France-Culture, est intéressante; en quelques semaines elle est passée
du déni – le traité n’est pas responsable- à l’idée que le traité n’est pas intangible.)
Commentaire sur le blog de Jorion
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