Le rêve n’est plus ce qu’il était, les contraintes financières sont passées par là, le premier signe en a été le succès inattendu des voitures « low cost », contingentées de peur d’une cannibalisation de l’entrée de gamme des constructeurs, la diminution de la consommation d’essence ou l’essor du diesel n’ayant pas suffi.
Mais le vieillissement du parc automobile va générer d’autres besoins. Le coût exorbitant des pièces détachées et des réparations est le prochain poste des dépenses à réduire. C’est pour cela qu’apparaissent des self-garages où des moyens et des outils sont mis à la disposition des plus bricoleurs, afin de réaliser des opérations de base d’entretien et de remplacement de pièces détachées. La différence de prix avec un garage classique peut aller jusqu’à 70 % et les pièces commandées sur Internet sont acceptées.
Mais cela va plus loin et des garages associatifs sont apparus, où les adhérents règlent leur facture selon leurs revenus, à des prix qui sont souvent jusqu’à cinq fois moins élevés que dans un garage devenu inabordable.
Ici, pas besoin d’être bricoleur pour être bien accueilli par des ouvriers embauchés en contrat aidé. Les voitures achetées d’occasion et en bout de course voient leur vie prolongée et un nouveau modèle tarifaire est appliqué.
Billet de François Leclerc sur le blog de Paul Jorion www.pauljorion.com
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