S’accorder au cycle même du monde, voilà ce qui est la profonde sagesse des sociétés équilibrées.
Tout comme, d’ailleurs, de tout un chacun. C’est cela même qui fonde le sens de la mesure.
Le « bon sens » qui, selon Descartes, est la chose du monde la mieux partagée. Bon sens qui semble perdu de nos jours.
Tout simplement parce que l’opinion publiée est totalement déconnectée de l’opinion publique.
Dans la décadence en cours des valeurs modernes, dont celle du travail et d’une conception simplement quantitativiste de la vie, c’est en sur jouant la peur de la maladie que l’oligarchie médiatico-politique entend se maintenir au pouvoir.
La peur de la pandémie aboutissant à une psycho-pandémie d’inquiétante allure.
Il est frappant d’observer que les mots ou expressions, science, scientifique, comité scientifique, faire confiance à la Science et autres de la même eau sont comme autant de sésames ouvrant au savoir universel.
La Science est la formule magique par laquelle les pouvoirs bureaucratiques et médiatiques sont garants de l’organisation positive de l’ordre social.
Il n’est jusqu’aux réseaux sociaux, Facebook, Tweeter, Lindkedin, qui censurent les internautes qui « ne respectent pas les règles scientifiques », c’est-à-dire qui ont une interprétation différente de la réalité.
Doute et originalité qui sont les racines de tout « progrès » scientifique !
Sans nier la réalité et l’importance du virus stricto sensu, sans négliger le fait qu’il ait pu provoquer un nombre non négligeable de décès, ce qui n’est pas de ma compétence, il faut noter que le « virus » s’est introduit de manière essentielle dans nos têtes.
Ce qui devrait nous conduite à parler d’une « psycho-pandémie » suscitée et entretenue par l’oligarchie médiatico-politique.
Stratégie de la peur qui, au-delà ou en-deçà de l’idéal communautaire sur lequel se fonde tout être ensemble, aboutit, immanquablement à une grégaire solitude aux conséquences on ne peut plus dramatique :
Violence perverse, décadence des valeurs culturelles, perte du sens commun et diverses dépressions collectives et individuelles. L’actualité n’est pas avare d’exemples illustrant une telle auto-aliénation !
La faillite des élites est, maintenant, chose acquise.
Néanmoins un quant à soi populaire assure, sur la longue durée, la survie de l’espèce et le maintien de tout être ensemble.
Il témoigne d’une insurrection larvée dont la tradition donne de nombreux exemples et qui ponctue régulièrement l’histoire humaine. L’on s’avance masqué dans le théâtre du monde.
Mais il s’agit là d’un masque provisoire qui sera, plus ou moins brutalement, ôté lorsque le temps s’y prêtera. Et ce en fonction du vitalisme populaire qui sait, de savoir incorporé, quand il convient de se soulever.
Et ce avant que le bal masqué ne s’achève en danse macabre !
Extraits (arrangés) d’un article de Michel Maffesoli sur le blogalupus
Commentaires récents