[Sans adhérer à certains raccourcis trop faciles où à quelques erreurs, le message est pourtant le bon. Le salut passera par le petit, la collaboration et le réseau] -alpha.b
Le Concordia, c’est symboliquement la chute des géants, la chute des dinosaures de l’économie du 20ième siècle.
Malheureusement, un autre symbole de cette démesure et de cette arrogance, l’Airbus A380 tombera également un jour. Beaucoup d’experts pilotes de ligne le prédisent et les découvertes récentes de fissures anormales sur les ailes confirment que l’épée de Damoclès est bel est bien au dessus de la tête des passagers de ce jouet sorti des cerveaux malades au service des accrocs à la cupidité.
Cette folie des grandeurs, du gigantisme à toutes les échelles: entreprises constituées en giga-groupes, salaires des dirigeants atteignant un ridicule qui malheureusement ne tue pas, rémunérations des actionnaires qui sert de guide aux marchés, démesure des banques ( le C.A. mondial de BNP Paribas est supérieur au PIB de la France, etc..etc…..)
Il serait trop long d’étaler les dégâts de ces sociopathes qui dirigent le monde et leurs valets, les politiques, qui nous servent la soupe pour nous faire avaler leurs potions indigestes.
Or, je ne lis nulle part, je n’entends dans aucun discours politique cette urgence à revenir rapidement au petit dans tous les sens du terme. PetitS egos, petites entreprises, etc..etc….
La première mesure, avant même de taxer je ne sais quelles transactions financières à l’échelle planétaire, c’est d’obliger les grands groupes à se diviser en petites entités de manière à ne pas être « too big to fail ».
Commentaire trouvé sur le blog de Paul Jorion www.pauljorion.com
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