J’irai cracher sur vos tombes
Le cycle d’humeur déflationniste des peuples touche à sa fin, les peuples font sauter les limites rétentionnistes imposées par la bourgeoise pervertie par la finance, par la bien-pensance qui n’est rien d’autre que le costume de la répression. .
Les forces de vie reprennent en quelque sorte le dessus sur les forces de mort.
L’équilibre entre les braillards et les classes constipées se modifie. Les braillards sont loin d’avoir gagné, mais ils ont enfoncé les portes de la citadelle. Les hommes en gris et costumes trois pièces vont-ils résister?
La victoire des peuples, qui incarnent et mettent en œuvre les forces de vie est en train de tenter de venir à bout, de soulever les couvercles que les élites voulaient clouer sur leurs cercueils.
Les populistes feraient bien de ne pas se tromper d’analyse: pour gagner il leur faut parler aux braillards, les conduire, les unir, les galvaniser, il faut surfer sur cette vague d’énergie et d’irrationnel.
Surtout il ne faut pas essayer d’endosser le costume des « hommes en gris », surtout pas essayer de devenir « respectable ».
Celui qui gagne, ce n’est pas celui qui met son drapeau dans sa poche, qui se bat sur le terrain choisi et balisé par ses adversaires, non, celui qui gagne c’est celui qui impose son terrain, son champ de bataille.
La finance n’est qu’un reflet de la vie, ce n’est pas la vie.
La finance ce n’est qu’un signe.
Extrait d’un article de Bruno Bertez brunobertez.com
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