«

»

Oct 19

Fluctuat sed mergitur-2

dettes

 

La dette globale mondiale a atteint 152 trillions.

Comment, alors que le monde était déjà surendetté en 2007, a-t-on pu continuer d’en empiler?

Tout simplement en violant les lois économiques fondamentales: alors que le crédit était de plus en plus pourri et irrécouvrable (crédit subprime), on en a baissé le prix, au point de le rendre gratuit. C’est le premier point.

Le second a consisté à transformer tous les problèmes de solvabilité en problèmes de liquidités et on a noyé le monde sous les liquidités monétaires.

Le troisième point a consisté à inflater la valeur des gages, du capital ancien, des actifs anciens et donc de ce que l’on appelle les collatéraux. Ainsi, si on donne en gage des actifs inflatés on peut s’endetter plus.

Enfin quatrième point, faute d’avoir des vrais acheteurs pour tout, on a fait acheter une partie de plus en plus considérable des dettes/ créances par les banques centrales avec de la monnaie sortie de rien , on a monétisé une part croissante des dettes.

La croissance des portefeuilles des banques Centrales a été, selon Bloomberg de 21 trillions au cours des 5 dernières années. Elles ont accéléré leurs achats afin de soutenir les cours des obligations, des fonds d’état et des actions, le tout pour « solvabiliser » l’émission de crédit, ce qui a été en son temps la technique de John Law de sinistre mémoire.

Les banques centrales « prêtent » donc leur bilan pour accroitre la masse de dettes dans le système au-delà de ce que le marché pourrait supporter et au-delà de ce qu’on pourra rembourser.

Les banques centrales ont commencé très haut en qualité, mais elles descendent de plus en plus. En achetant toute la qualité la meilleure, les banques centrales ont laissé le moins bon aux épargnants, (caisses de retraites, assurances etc) et ce sont surtout ces derniers, le privé, qui portent la pourriture. Ce sont eux qui trinqueront en premier un jour prochain, dans le moyen terme.

 Et là les banques centrales pour éviter la révulsion seront obligées de soutenir le marché de la   « pourriture », du deuxième choix, sinon le système plomberait.

En bas de la pente, ce sera la monnaie qui sombrera.

Extraits d’un article de B.Bertez   brunobertez.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *