Les visages à deux faces
-Un prix NOBEL de la paix donné à quelqu’un qui défend la PAIX au moyen de bombardements de civils (Obama).
-Un organisme international de « protection mondiale » qui effectue ces bombardements (OTAN).
-Ce même organisme (OTAN) qui semble recruter des « moudjahidines », autrement dit : des « terroristes » comme Al Qaeda, pour « opérer » conjointement avec de petites « cliques » de révolutionnaires, dans des pays autonomes stables ayant, jusqu’ici, une qualité de vie supérieure à la moyenne; mais… qui ne sont pas « démocratiques ».
-Un gouvernement « démocratique » (Angleterre) qui accuse des « manifestants » et les condamne à quatre ans de prison pour ensuite « s’excuser » d’avoir « laissé tomber cette partie de la population » et tentent de se sauver les « couilles » (qu’ils n’ont pas) en votant un « budget » pour améliorer la qualité de vie de ces « laissés pour contre » avoués.
-Un autre organisme international (ONU) voué à l’émancipation de la PAIX MONDIALE, qui prône « secrètement » de désarmer toutes les populations (incluent les armes de chasse) pour s’assurer que les autorités pourront subjuguer toute rébellion que produiront, inévitablement, les abus de pouvoir qu’ils ont planifié depuis 25 ans. Ils conseillent de se servir des « tireurs fous » pour justifier cette réglementation. Un peu plus, et ils auraient conseillé d’engager des « tireurs fous ».
-Un représentant de l’autorité, d’une dignité et d’une honorabilité « incontestable» (DSK) selon les données médiatiques « officielles », qui se révèle être un « psychotique » animé d’un « besoin » de manifester sa « valeur personnelle » par des « abus de pouvoir sexuels» sur d’autres êtres humains.
-Des protecteurs de l’âme humaine (clergé) qui se révèlent être des abuseurs pédophiles.
-Des responsables de l’information publique (médias) qui se « prostituent » aux autorités, pour les appuyer dans leur recherche du pouvoir absolu, par manipulation de l’opinion publique.
-Un système social (le nôtre) qui s’évertue à effacer toute identité humaine à l’individu, pour en faire un numéro insignifiant au service du « bon roulement » de ce système imaginé, donc, à réalité « virtuelle » (qui signifie : illusoire).
Je me dois de cesser cette énumération, avant d’être complètement découragé et vidé de tout espoir.
Mais, dites-moi à quel saint se vouer devant autant de duplicité, d’hypocrisie, de fourberie, de mensonge ????
Il n’y a, évidemment, aucun « saint » à qui se vouer; la « sainteté » ne pouvant n’être qu’un masque cachant une nature tout à fait « humaine ». Il ne nous reste qu’à chercher à comprendre comment nous en sommes venus là.
Ma première réaction est d’accuser tous les « responsables » sociaux passés et présents, les idéologies que je n’endosse pas et les « décisions » des autorités qui vont à l’encontre de mes propres opinions. Mais, assez rapidement, je me rends compte qu’en faisant cela, je me libère simplement de toute responsabilité personnelle devant la situation.
Ai-je le droit de m’exclure du problème de cette façon, en adoptant une identité exclusive de « victime » ? Ne suis-je pas, tout autant que les autres, responsables de cet état de fait qui est généralisé ? Ce « généralisé » n’indique-t-il pas que j’en suis une partie ?
Évidemment, je ne suis pas celui qui décide de bombarder des civils pour les sauver d’une prétendue tyrannie négative (parce qu’une tyrannie « positive » est absolument possible; il faut le savoir). Mais une chose est évidente : la caractéristique réelle qui explique tous ces abus et ces problèmes est celle de la « duplicité » hypocrite.
Il semble bien que l’hypocrisie soit acceptable et acceptée dans notre société. La question devient : « Suis-je, moi aussi, porté à être hypocrite ? » et plus clairement, suis-je, moi aussi, un « visage à deux faces »?
Est-ce que je m’efforce de montrer une « image » de moi-même qui me semble « meilleure » que ma « vraie réalité » ?
Ma réponse « réactive » est de dire tout de go : je suis « qui je suis » et je ne me comporte vraiment pas de façon différente à « qui je suis ». L’image que je montre de moi-même est celle que « je suis » en réalité.
Puis ensuite, curieusement, se glisse dans mon esprit cette petite anecdote qui s’est passé dernièrement, où je me sentais, tout à coup, attiré vers l’épouse d’un copain et je le lui avais fait comprendre, en faisant de mon mieux pour que personne d’autre ne s’en rende compte.
Je repense, tout à coup, à cette seule fois ou je suis allé dans un « cruising bar », en prenant soin que mon épouse n’en sache rien.
Je me demande également ce qui se cache derrière ces « cinq à sept », où je me retrouve souvent avec des copains et surtout des « copines » de travail, avant de me rendre à la maison, rejoindre ma femme et mes enfants.
Je n’ose pas penser à cette fois (dont personne n’a jamais entendu parler), où j’ai eu une relation sexuelle avec une femme charmante, qui m’a quand même laissé un arrière goût de culpabilité.
Je découvre, peu à peu, énormément de « choses cachées » dans ma vie qui, à mon point de vue, pourrait ternir l’IMAGE que je tiens à présenter devant ceux qui m’entourent. Évidemment, ma vie « privée » ne regarde que moi, et personne n’a le droit de la juger, surtout si je ne cause pas de malheurs autour de moi.
Par contre, plusieurs de ces « actions personnelles », ne causent pas de tort parce qu’elles ne sont pas « connues »; si elles l’étaient, elles causeraient énormément de dégâts. Je me rends compte, graduellement, que même si je ne fais rien d’illégal, il n’est pas vrai que je présente une image exacte de « qui je suis vraiment ». Je n’ose pas me qualifier d’hypocrite, mais je ne peux m’empêcher d’en reconnaître la possibilité; car sinon, je n’aurais rien à cacher à personne.
Mais comment puis-je être hypocrite, tout en suivant les règles et les lois en place ? Pourquoi me donner la peine de cacher des actions qui sont tout à fait « légales » et acceptées par la société ?
La réponse me saute à l’esprit : en plus des lois et des règles sociales générales, il y a ces « ententes », ces « conventions », ces « règles » particulières, individuelles et personnelles que j’ai moi-même établi avec d’autres individus.
Et je m’aperçois que la raison de ces « cachettes » devient nécessaire, seulement lorsque je transgresse ces « ententes » particulières individuelles.
Par exemple; mon aventure avec cette « femme charmante » que j’ai, évidemment, cachée à mon entourage, et principalement, à mon épouse, va directement à l’encontre de ce « contrat » que j’ai endossé avec elle, au sujet de la « fidélité » de l’un envers l’autre. Cette « fidélité » était une condition essentielle de notre « entente » mutuelle. Et pourtant je continue d’affirmer à tout vent, que je n’ai qu’une seule « parole ». Je ne dis pas que cela n’est pas « humain » de faire une « erreur »; je dis simplement que c’est faux d’affirmer que « je n’ai qu’une parole ».
Il est bien évident que lorsqu’un « signataire » d’un contrat « brise » une clause de ce contrat, celui-ci n’a plus de valeur et devient « caduque ». Et c’est bien là, la raison de cacher cette « brisure » de contrat. Je suis très conscient des répercussions possibles, dans ma vie familiale, que peut avoir cette dérogation au contrat que nous avons passé ensemble, ma femme et moi. C’est pourquoi, je ne souhaite pas que la « vérité » se découvre.
Finalement, les lois, les règles sociales n’ont aucune valeur réelle, puisque ce qui développe « l’hypocrisie », la « duplicité » etc.… est MON habitude personnelle à faire face à ces « ententes » individuelles que j’établis moi-même. C’est de cette façon, à cause de ces « cachettes », que je prends l’habitude, de dissimuler aux autres les « petits accrocs » aux ententes personnelles qui me permettent de petits « plaisirs » privilégiés qui sont beaucoup plus des « caprices » que des « besoins ». Par contre, aussi longtemps que tout ça reste « caché », je ne fais aucun mal à personne….
….sauf à MOI-MÊME; puisque je me développe une « double-vie », une double personnalité et une « caractéristique » inacceptable que je déteste; je deviens un « visage à deux faces ».
Voilà donc l’explication fondamentale du problème abordé au début de l’article : je ne suis pas moins « visage à deux faces » dans ma vie personnelle, que tous ceux, au pouvoir, dans leur vie publique. Ils sont hypocrites parce qu’ils sont, en fait, exactement comme moi, dans leur vie privée, et se comportent, nécessairement, de la même façon, dans leur vie publique.
Il ne reste qu’une seule solution pour régler le problème; et c’est toujours le même : celui de l’éducation. Cette éducation qui est fournie par « L’EXEMPLE DES PARENTS », appuyée par la « prise de conscience » de l’importance de cette « ÉDUCATION » d’honnêteté envers soi-même. Ce que les parents se « permettent » les enfants se le permettront malgré les « enseignements théoriques » de ces mêmes parents.
Je le répète encore une fois : Notre système d’instruction N’EST PAS un système d’éducation. « L’ÉDUCATION SOCIALE » fournie par la société N’EST PAS UNE ÉDUCATION, MAIS PLUTÔT UN « CONDITIONNEMENT » aux règles sociales. Elle ne sert à rien d’autre qu’à assurer le « bon roulement » du SYSTÈME lui-même. Qui, lui, se résume à un système essentiellement économique.
Au niveau de l’individu, si, durant la période d’apprentissage dans l’intimité familiale, on laisse se développer le refus des responsabilités individuelles, cela mène tout droit à la duplicité, la « double vie » qui devient rapidement, lorsqu’il n’est pas contré, un comportement social généralisé.
L’ÉDUCATION est un travail au « cas par cas »; et non une « loi » généralisée à une entité sociale. De toute façon, une entité sociale, cela n’existe pas; ce n’est, en réalité, qu’une « somme » d’individus. L’ÉDUCATION devient alors la responsabilité exclusive des parents. Personne d’autre n’a la possibilité de faire ce « cas par cas ».
De sorte que si les autorités sociales veulent établir leur contrôle total sur les individus, elles doivent empêcher « l’ÉDUCATION PARENTALE ». Le meilleur moyen pour y arriver est de « miner » graduellement, sans que cela ne paraisse trop, la « CELLULE FAMILIALE ». Je n’ai pas besoin de vous énumérer les différentes « dispositions » sociales adoptées au cours des ans pour détruire la cellule familiale en question. Une simple révision personnelle des lois promulguées depuis les 50 dernières années vous suffira.
Toutes les « libérations », qui furent effectuées, étaient indispensables à l’évolution de la société; par contre, il fallait développer, parallèlement, une responsabilisation des individus libérés; au lieu de les déresponsabiliser complètement. La liberté augmente les responsabilités individuelles; elle ne les efface pas.
Une société qui s’évertue à enlever les responsabilités individuelles pour garder le contrôle total, résulte en une société dont les individus n’ont aucune parole et possèdent tous leur « double vie », recouverte de l’image qu’ils tentent de développer pour donner le change. De nos jours, on appelle cette « image » : la « compétence ». Et curieusement, les « compétents » ne sont jamais « responsables ».
Cette société, dirigée par des « compétents », n’obtient finalement aucun contrôle sur la « vie cachée » de l’individu. Le chef d’entreprise s’adonne à la cocaïne parce que cela lui permet, dit-il, d’être plus « efficace ».
Le père « responsable » s’adonne à des « écarts sexuels » parce que cela lui permet d’exprimer » sa libido d’une façon qu’il croit inacceptable par son épouse. Il peut même aller jusqu’à se faire croire qu’il respecte les opinions de sa compagne.
Le jeune s’adonne au « pot » où à « l’extasy » parce qu’il lui faut « expérimenter » ce qui existe dans la vie pour pouvoir y faire face adéquatement; et surtout, extérioriser ce « stress » causé par les difficultés de son adaptation à la vie adulte.
Les exemples abondent partout, et toutes les excusent sont acceptables et acceptées. Alors dites-moi quel « contrôle » réel possède notre société sur le comportement des individus qui la composent ?
Faites-moi comprendre quels avantages notre société peut obtenir en s’assurant que les individus soient responsables, honnêtes envers eux-mêmes, n’ayant qu’une seule parole et qu’un seul visage ?
Je pense que rien ne serait plus dangereux pour les autorités sociales. Elles ne pourraient certainement plus faire accepter de ne pas avoir de parole, ni de « couilles » devant les problèmes, ni de logique dans leurs décisions, ni d’humanité dans leurs actions. Devant de tels individus composant une société, les autorités actuelles n’auraient aucune chance de survivre en ne faisant que « paraître ».
Finalement, si nous avons des « cons » pour nous diriger, cela n’est que le résultat de mon comportement personnel.
Elle n’est pas facile à avaler celle-là ! Je vous le jure.
André Lefebvre
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