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Déc 15

Fourvoiement

« Se fourvoyer » ?  Pourquoi usé-je de ce terme?

Tout simplement, j’ai su prendre des risques mettant ma petite existence en réel danger de mort et à contrario à celui du réel bonheur d’exister!

Homme d’action, tourné depuis toujours vers l’équité, le patriotisme, le Christ, mais vieillissant année après année, je tremble à la seule idée que le chaos puisse se déclencher trop tardivement, sans moi devenu valétudinaire, mes champs d’action se rétrécissant.

Nous avons des comptes à régler et l’heure n’est plus au débat mais à la rébellion

J’avais femme et enfants, adolescents de surcroît et c’était pour eux aussi que je faisais mon balluchon pour partir en croisade…

Mon balluchon est resté au sol, je suis, vous êtes, si tous ensemble nous ne nous levons pas avec hardiesse et une totale détermination, déjà morts.

Nous sommes tous, réciproquement, l’avenir de l’autre!

Combattre le Mal, c’est sauver beaucoup d’autres et s’il faut y rester, que ce soit avec honneur et grande fierté!

Les sauveteurs en mer prennent d’énormes risques; ils ont pourtant femmes et enfants dont ils n’usent pas comme faire-valoir de lâcheté!

 Ils en payent quelques fois un lourd tribut mais les camarades toujours vivants repartent nous sauver, vous sauver.

C’est cela être un homme!

Nous pouvons être des sauveteurs en terre!

Le long terme me donnera par contre raison.

Je ne change pas d’analyse; je veux simplement dire qu’une partie perdue ne doit jamais être due à la lâcheté, à la mort de nos femmes et enfants abandonnés en offrande aux séides du Mal.

Une telle partie ne peut se dérouler que dans l’honneur, l’amour des siens et de sa Patrie!

Peut-être n’est-il pas trop tard pour nous sauver de nous-mêmes!

Me fourvoyé-je, une fois de plus ?

Commentaire de franc Gaulois sur le blog a lupus

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