On ne peut que méditer sur l’état de la classe politique Française (de tous bords) face à l’état du monde et aux enjeux puissants, qui supposent une hauteur de vue et une morale politique , comme se plait à le souligner Paul Jorion
Je cite mon saint patron pour l’occasion, à savoir Bernard des Fontaines dit de Clairvaux, fondateur de l’ordre cistercien et fulgurant penseur…………… » Un roi qui flatte son peuple est comme un singe sur le toit montrant son cul » ( le texte original est en latin dans une des lettres adressé au roi de France)
Ceci est un rappel à l’ordre de ces messieurs qui ne cherchent d’une élection à l’autre qu’à ratisser des voix dans les urnes des plus bas instincts.
Je ne voudrais pas avoir eu à militer dans un parti dont le champion fut jusqu’en Mai dernier l’homme que l’on sait, quelque fut son Q.I. et sa compétence financière, car sans morale il n’y a pas de d’action politique valable ! Sommes nous bien à la fin de l’empire Romain ?
Je le crains !
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Et, oui d’accord avec vous M. LAGET. Sans morale, il n’y a plus d’action politique valable. C’est le sauve-qui-peut ! Nous sommes en face d’une situation inédite provoquée par des forces d’inertie volontaire afin d’engendrer le chaos.
Il n’y a pas d’autres explications rationnelles. On a laissé faire en hypnotisant par une certaine forme de « magie » toute la classe politique régnante en lui insufflant le discours et une mise au pas bien gratifiés évidemment.
Pourtant de nombreuses voix sages non médiatiques se sont manifestées depuis longtemps démontrant l’impasse. Rien n’y a fait. Maintenant, la population toutes classes confondues, les esprits bien échauffés livrée à elle-même et à ses démons d’ignorance se désespère dans son quotidien devenu de la survie pour la majorité.
Cela nous rappelle de tristes souvenirs.
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Il me semble intéressant d’explorer ce paradoxe : quelle serait l’utilité pour chacun d’engendrer le chaos que chacun redoute ?
Voici ma proposition : lorsque la fin d’un système est perçue, par tous, comme inévitable et lorsque des mesures dilatoires ne font qu’en retarder la fin, comme nous y assistons, l’effet auto réalisateur est de laisser du temps et d’ouvrir les espaces à ceux qui ont les moyens d’imaginer comment conserver leur position dans le monde en gestation.
Dans l’hypothèse où quelques forces se voudraient construire un avenir plus universel, plutôt que de vouloir une réorganisation radicale que, précisément, la société cherche à éviter par son immobilisme, ceci aurait pour conséquence de nous inviter à examiner, d’où quelles surgissent, la sortie des racines traçantes par lesquelles l’ancien système s’apprête à renaître.
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