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Jan 16

Commentaire : Osez !

Premièrement le monde fonctionne, se nourrit, consomme… donc il reste un fond d’activité sain qui malgré tout continue à faire fonctionner notre univers. Là nous trouvons les sociétés qui gagnent de l’argent, paient leurs dettes, et distribuent des fonds à leurs actionnaires aussi bien qu’à leurs personnels.

“Le code éthique est directement en corrélation avec la stabilité de l’entreprise et si les dividendes sont ‘moins profitables’, ils sont fondés sur la création de valeurs tangibles avec une visibilité à long terme.

Oui vous me direz, mais il y a beaucoup plus de sociétés sans scrupules, de courtiers qui avec le vent de leurs diatribes plument les pauvres investisseurs… Certes, cependant je réaffirme, il existe un noyau dur de business honnête”.

“En second, si aucun ne doute que nous vivons une crise, un désastre, un cataclysme financier, cela correspond à du vent qui nous l’espérons détruira les structures non fiables, les banques malhonnêtes, les fonds ‘madoffés’ […].”

” Fondamentalement rappelons-nous qu’une société est fondée sur des personnes qui se déclarent des valeurs communes et qui à travers une constitution et des institutions tentent de faire fonctionner le quotidien du citoyen. Donc, si l’on ne peut payer les dettes à ceux qui en détiennent, possiblement nous détruirions la couche de métiers, de sociétés et d’institutions qui n’apportent aucune valeur ajoutée à notre quotidien.”

Evidemment comme tout ouragan, il entamera les côtes, il détruira de valeureuses sociétés qui malheureusement se sont trop exposées… mais ceux qui produisent de la valeur en sortiront avec un environnement assaini. Ce qui fait peur c’est l’inconnu, mais tout comme les guerres, et nous pourrions penser que nous sommes en guerre contre les agents du monde des finances, la sortie nous permettrait de reconstruire sur un terrain assaini… si nous prenions l’opportunité pour refaire les règles et changer le rapport de force”.

“[…] Ma maison vaut X, si l’argent perd 800% de sa valeur, ma maison vaudra bien moins dans le langage des finances, mais fondamentalement elle restera une maison avec sa situation, sa capacité d’abriter ma famille, etc… donc elle ne perdra aucune VALEUR et proportionnellement dans son contexte elle vaudra probablement autant que hier ou demain. Le souci fondamental est un souci de liquidité permettant l’approvisionnement. Le reste est illusion grotesque. L’important est de s’assurer que nos financiers arrêtent de nous écumer l’argent produit par ceux qui s’investissent dans un travail”.

“Aussi, je désespère de votre approche qui annonce que la croissance est la seule façon de résoudre le problème. Un ami une fois m’a dit ‘il n’y a et n’y aura jamais plus de valeur que ce qui existe tout comme la matière’. A partir de ce postulat, le regard sur l’économie devient différent. Nous transformons, nous fournissons des services, nous élevons et cultivons… mais si cela ne rentre pas dans un équilibre à somme nulle, donc une réflexion et prise en compte de la qualité de vie, de l’écologie, de la sculpture du futur… nous ne parlons pas réellement d’économie.

“Réduire la valeur à de l’argent est l’illusion que nous proposent les financiers. Nous sommes capables d’imposer un autre regard, et nous faisons tous partie de ceux capables de le communiquer”.

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