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Oct 18

Commentaire

 

On entend de plus en plus de voix dans le monde enchanté du libéralisme (de droite ou de gauche) s’en prendre aux tenants du protectionnisme.

 Bon signe : cela signifie qu’ils sont audibles. Pour répondre à ces attaques sur le fait que le protectionnisme ne tiendrait pas assez compte des PME, il suffit de regarder des cas concrets désormais quasi-quotidiens (Gandrange, Florange, etc…) qui résument un peu le sort réservé aux PME par la doctrine libre-échangiste en pleine déconfiture aujourd’hui mais qui ne cèdera pas un pouce de terrain tant elle a colonisé toutes les instances dirigeantes occidentales, tant au niveau politique, que financier et économique.

Pressurer, pressurer, pressurer, jusqu’à mort clinique. Combien de temps les Peuples vont-ils encore pouvoir l’accepter et continuer à se laisser berner par tant de morgue ? La martingale magique du libéralisme ne fonctionne que par les différences qui existent entre les différentes nations au niveau social, écologique et fiscal.

Cela ne pourrait plus fonctionner si le monde était homogène (on voit bien que l’essor des pays émergents pose un véritable problème aux nations qui n’ont pas les mêmes règles, par contre les multinationales bénéficient pleinement de l’effet levier dû aux différents dumpings sociaux, écologiques et fiscaux).

Lorsque certains critiquent la dé mondialisation de Montebourg ou Jacques Sapir, ne vous laissez pas duper : ils ne pensent à la mondialisation qu’au point de vue mercantile, jamais pour l’émancipation des populations. La mondialisation en vogue depuis les années 90 n’a fait que creuser les inégalités entre Nations et maintenant au sein même des Nations, voire de zones géographiques comme l’Europe.

Il n’y a aucune notion de mérite dans tout ça, juste des nations ou des catégories sociales maintenues dans un certain mal-être organisé par des institutions politiques internationales (FMI, OMC, …) pour que quelques multinationales puissent bénéficier de l’effet levier.

 Lorsque l’on vous parle d’effet levier, réfléchissez bien. Pour que peu bénéficient de cet effet multiplicateur, il faut que beaucoup perdent. Cette différence-là est encaissée par les 1% les plus riches et les 99% autres voient leurs conditions sociales dégradées, même en Occident. Pendant ce temps-là, la planète est exploitée sans aucune régulation, sans aucun sens scientifique élémentaire de la gestion des ressources naturelles.

 Est-ce le monde que nous laisserons à nos enfants ? Car là est véritablement l’enjeu et non sur des règles d’or dont on va se servir pour asservir encore plus les 99% pour des dettes générées en grande partie par des spéculations financières odieuses.

 

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