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Avr 17

Collapse

Dennis Meadows annonce que nous ne sommes pas au bord du précipice, mais que nous nous  sommes déjà élancés. Qui d’autre, mieux que Dennis Meadows, qui analyse tout ça depuis plus de 40 ans, peut nous renseigner sur l’état de notre monde moderne?

Maintenant il ne reste plus qu’à attendre l’effondrement, l’impact, le naufrage, appelons-le comme nous le désirons. Une vue bien pessimiste, que je traîne depuis 8 ans. Mais depuis quelque temps un certain John Michael Greer m’a redonné espoir, par ces simples six mots: COLLAPSE NOW and avoid the rush.

Solution idéale au niveau individuel, elle permet de garder un pied dans notre monde moderne (p.e. internet, eau du robinet, électricité, supermarchés, etc.), et d’avoir l’autre dans un monde tel qu’il sera lorsqu’il se sera effondré (en clair: sans tout ce que je viens de citer).

Mais ce qu’on peut faire au niveau individuel on pourrait aussi le faire au niveau collectif si plusieurs personnes appliquaient ce principe d’effondrement maintenant. Certes, pas très réjouissant, mais comme écrit précédemment, cela ne signifie pas vivre dans une caverne.

Cela signifie acquérir les outils et les compétences nécessaires à la (sur)vie dans un monde effondré, mais au lieu de le faire dans l’urgence et la précarité, caractéristiques de tout naufrage, on acquiert ces outils et compétences maintenant, tant que notre économie fonctionne plus ou moins normalement.

Donc la stratégie serait « effondre-toi aujourd’hui, pour éviter la ruée de demain » ou « collapse today, avoid the rush ». John Michael Greer a tellement remonté mon moral et mon optimisme grâce à cette simple petite phrase que je suis en train d’en faire une chanson

Commentaire sur le blog de Paul Jorion    www.pauljorion.com

 

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