Le pape François dans la Ville éternelle… Bill di Blasio dans la Grosse pomme… Obama à la Maison Blanche… De la chaire au Bureau ovale en passant par la mairie… le capitalisme est attaqué de toutes parts en 2014.
Dans les circonstances actuelles, les pauvres ont des raisons légitimes de s’énerver. Ils affirment que les riches s’enrichissent plus encore, et de manière injuste ; ce n’est pas sans fondement.
Les riches possèdent des actions et des obligations. Grâce aux manipulations du gouvernement (par le biais de sa banque centrale), les actions américaines valent 3 700 milliards de dollars de plus qu’au début de l’année dernière. Sans aucun effort de leur part, les actionnaires riches ont désormais une gigantesque part supplémentaire de la richesse mondiale.
L’argent n’est jamais qu’un titre, après tout. Il vous indique comment vous vous situez par rapport aux autres. La quantité de biens et de services disponibles est toujours plus ou moins limitée.
Si vous vous enrichissez à un rythme plus rapide que l’augmentation générale de la production, c’est que vous dépouillez quelqu’un d’autre. Vous avez plus. Il a moins
Qu’y a-t-il de mal à ça ? Rien, sinon peut-être que cette sorte de fourberie sournoise en collaboration avec les autorités donne mauvaise réputation au capitalisme.
Ce ne sont pas les capitalistes qui ont empoché le plus d’oseille grâce aux renflouages, taux zéro et assouplissements quantitatifs de la Fed. Ce sont les initiés.
C’est dommage, mais les gens pensent que les riches sont des capitalistes et que les capitalistes sont riches. Ce n’est pas le cas. Un vrai capitaliste encaisse ses pertes aussi bien que ses gains. Il fait des erreurs… et il les paie lui-même. Parfois, ce n’est pas une question d’argent. Souvent, il ne sait pas combien il a… et ne s’en soucie pas.
C’est le voyage qu’il apprécie, pas forcément la destination.
Extraits d’un article de bill Bonner sur la chronique Agora
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