[Pas la peine d’être un grand économiste, il suffit d’être un peu poète]-alpha.b
Au vu des conséquences et de la durée de la crise économique, celle-ci s’est transformée en mode de fonctionnement normal de l’économie pour la durée d’atteinte de l’implosion du système capitaliste financiarisé et par effet collatéral du capitalisme de production de l’économie réelle.
L’implosion du capitalisme actuel semble liée non seulement à l’éloignement entre la spéculation financière et la réalité des besoins économiques, mais également à la coïncidence de plusieurs dysfonctionnements économiques créant une dépression au centre du système.
C’est un peu comme une boule de verre rempli d’un vide dont la pression diminuerait à l’infini (Multiplicité des produits financiers).
Dans le même temps, le volume de la boule de verre (le marché financier) augmente pendant que l’épaisseur de la paroi diminue en proportion (économie réelle étant stable).
Au point de rupture, ou si un choc fragilise la surface de la boule, si l’économie réelle ne croît plus, la périphérie de la surface de la boule se brise et implose en une multitude de morceaux vers le centre qui rebondissent les uns contre les autres vers l’extérieur.
Le temps d’atteinte de l’implosion cette boule du capitalisme économique peut-être long et variable. Par contre, le temps d’implosion est très bref.
Il en résulte une économie fragmentée dans une multitude de petits éléments, répartir sur une surface beaucoup plus importante que la boule initiale.
L’économie future sera donc une économie atomisée, sans organisation autre que la complexité produite par l’implosion. Un genre de libéralisme final imprévisible et total, réparti sur l’ensemble de la planète et accessible au plus grand nombre du fait de la taille de chaque élément généré par l’implosion.
Est-ce l’objectif visé ? Par qui ? Où est-ce un simple délire d’un béotien ?
Commentaire sur le blog de Paul Jorion www.pauljorion.com
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