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Déc 05

Antifragile

Oui, cher lecteur, nous avons eu la tête dans le guidon.

Mais à présent que nous approchons de l’âge de la retraite, le guidon s’éloigne.

Les jeunes n’ont pas la moindre idée, et n’apprécient pas vraiment, la somme de travail que cela exige, de gagner de l’argent.

Et les « vieux » détiennent une vérité encore plus profonde : cela n’a guère d’importance.

Construire une entreprise, c’est résoudre des problèmes. Les problèmes ne cessent pas parce que tu n’es plus actif dans ton entreprise. Une famille doit encore faire face à des problèmes. Tu fais encore face à des problèmes. Tout le monde a des problèmes.

Même à la retraite, tu sollicites tes compétences en matière de résolution de problèmes, pour les régler.

Où a-t-on trouvé les idées qui sont à l’origine de la Déclaration d’Indépendance ? Et de la Constitution ? En s’inspirant des penseurs britanniques : Locke, Hume, Smith. Ils disposaient des fondations du savoir, et du loisir de pouvoir explorer des idées et les comprendre.

Mais Bell se trompe totalement s’il pense que seul l’argent gratuit, distribué au peuple, fait naitre une société plus éclairée, érudite et sophistiquée.

Au contraire, il nous appauvrira de toutes les manières possibles : économiquement et socialement. Et culturellement. Ce sera un désastre.

Et ce sera un désastre pour nos enfants, s’ils gagnent tellement d’argent avec le bitcoin qu’ils n’ont plus besoin de travailler.

C’est le travail, les difficultés et les luttes qui donnent du sens à notre vie, pas l’argent.

Voilà pourquoi les drames grecs mettent en scène un héros… et des confrontations, quelles qu’elles soient. Le héros doit se battre contre quelque chose… même si c’est contre le Destin… ou les dieux… ou ses propres défauts.

C’est ce qui donne du sens au drame.

Et c’est également ce qui donne du sens à la vie.

Extraits d’un article de Bill Bonner la chronique AGORA

 

 

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