Pour répondre à la réflexion posée par olivier, non seulement le chaos économique est possible, il s’est d’ailleurs déjà produit dans nos histoires, mais on peut reconstruire derrière (argentine…). Cette remarque de la dame, les deux intervenants sont au-delà visiblement de bonne volonté et ont fait attention de ne pas sombrer dans la polémique politicienne, est assez caractéristique, j’en ai fait l’expérience d’une génération (sans faire insulte à la dame, je pense qu’elle se situe autour de la cinquantaine) qui est persuadée mordicus qu’”ILS” trouveront une solution, que “CA” va bien se passer.
Une espèce d ‘optimisme congénital, sur lequel la réalité n’a aucune prise et qui ne repose sur rien de concret, mais plutôt la certitude de la permanence de leur mode de vie, et in fine de l’adaptation du monde (écologique, économique…) à cette volonté profonde.
C’est assez stupéfiant pour la génération plus récente (dite “why” par contraste forcément) nettement plus encline au doute et à l’introspection semble-t’ il. Je ne dis pas qu’ils ont tort, il est souvent intéressant d’avoir des valeurs fondamentales et des souhaits pour une génération, je trouve toutefois surprenant leur nature plus matérielle qu’éthique (sans opposition forcée entre les 2 termes) le tout baigné dans une foi quasi religieuse en un deus ex machina politico-économique bienveillant.
Il me semble que les plus enclins à prédire et redouter la grande dépression et son cortège de malheurs, sont les personnes de la génération X.
Ne serait-ce que parce qu’ils ont grandi dans un environnement anxiogène (chômage de masse, crises économiques, guerre froide, SIDA, …). Du coup, les X sont “limite” cyniques. Sans doute sont-ils trop pessimistes !?
Les boomers ne doutent de rien car ils ne sont pas au courant que leurs parents ont connu la guerre, ces derniers ne leur ayant rien dit puisque faisant partie de la génération silencieuse. Et puis, ils ont connu les trente glorieuses, l’emploi facile, l’enrichissement aisé et maintenant la retraite à 60 ans grassement payée.
Les Y quant à eux, ne voient rien venir. Car ils n’y connaissent rien en économie (ça ne les intéresse tout simplement pas !) et ne savent par ailleurs pas écrire une ligne sans faire 10 fautes d’orthographe (ça ne les intéresse pas non plus !). Par contre, la date de sortie du nouvel IPhone, ça ça les branche !
Vous aurez compris à quelle génération j’appartiens pour dépeindre un si triste et caricatural tableau
Oui effectivement, je suis aussi de la génération X limite Y (d’où mes fautes d’orthographe, mais je me soigne, entre autres sur ce forum).
Je suis assez d’accord avec toi sur la génération “papy-boom” et la génération X. La génération Y est je pense plus nihiliste que dépressive. Je m’explique, elle considère principalement, que les problèmes actuels auront explosé bien avant que les premiers leviers du pouvoir ne leur aient été transmis. Du coup quel intérêt pour eux que de se pencher sur les règles d’un monde qui aura radicalement changé d’ici à leur accession aux responsabilités. Ceci pose aussi le pourquoi de ce comportement ”mercenaire” et cette massive absence de respect hiérarchique. Je pense qu’ils ont malgré tout compris que l’on va vers un monde qui se casse la gueule et agissent et pense en conséquence.
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