[Si nous avons tous une part, aussi petite soit-elle de responsabilité, alors nous nous devons d’agir]-alpha.b
“Lorsque je lis que ‘ce sont les riches qui créent la richesse nationale, qui tiennent à bout de bras tout le corps social, depuis des dizaines d’années’. Sans considérer que cela soit totalement faux, j’ai l’impression que c’est à peu près le même discours que devait tenir la noblesse au début du XVIIIe siècle.
Et le sentiment est parfois plutôt que si certains s’enrichissent d’autres s’appauvrissent dans le même temps”.
“Il me semble qu’une des difficultés que nous vivons actuellement, et pour laquelle j’ai du mal à voir quelles solutions sont proposées, est celle de la maîtrise du changement.
Comment lorsque le monde évolue et que certaines industries et activités doivent disparaître au profit d’autres fait-on pour limiter la casse sociale ?
On parle souvent de la juste rétribution du risque, mais comme le disait Pascal il faut en face du risque placer le gain ou la perte, et je ne suis pas sûr qu’il soit aussi simple de comparer le risque du riche par rapport à une partie de son capital et celui de l’employé face à la perte de son emploi et de sa maison”.
“Lorsque je lis que ‘c’est cette classe politique en France, en Italie, en Amérique, qui est à l’origine de tous nos malheurs […] C’est elle qui triche sans vergogne avec le libéralisme pour le rendre finalement responsable de la crise alors qu’il n’y est pour rien’.
J’ai grande envie de répondre qu’on a les politiques qu’on mérite. On n’arrive jamais à une bonne solution lorsqu’on commence à dire ‘c’est la faute de’, ‘tous nos malheurs viennent de’.
D’une certaine manière nous avons tous, il est vrai à des degrés différents, notre part de responsabilité. Le monde est complexe et je ne crois pas aux solutions simples”.
La chronique AGORA
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