Les observateurs non gouvernementaux s’étonnent de la campagne de dramatisation qui sévit dans tous les pays.
Le phénomène est général et il n’est pas nécessaire de penser qu’il y a coordination/conspiration, il y a simplement intérêt commun.
Intérêt commun car problème commun.
Les officiels, après avoir minimisé l’épidémie en Mars dernier font maintenant l’opposé, ils enflent les statistiques, présentent celles qui sont les moins significatives mais les plus affolantes, ils essaient de manipuler les opinions pour faire croire qu’il y a regain du virus et surtout qu’il faut faire très attention…… pendant les congés.
Bref ils tentent de raviver la psychose, bientôt ce sera la rentrée.
Voilà le pot aux roses, ce sera bientôt la rentrée et il faut qu’elle ait lieu, vraiment lieu et que les économies repartent à plein régime.
D’ou la gestion du calendrier des peurs: pendant les congés il faut terroriser et faire en sorte que les gens soient calfeutrés mais après il faudra qu’ils se sentent rassurés et qu’ils aillent au travail.
Les responsables de conduite des affaires sont tétanisés.
Bien sur vous n’entendrez pas cela sur les médias grand public, mais cela transparait dans les médias spécialisés, les responsables savent que nos systèmes ne peuvent résister à un choc prolongé.
Et il y a un risque sérieux que plus la reprise mettra du temps à émerger, plus il y aura des faillites avec effondrement des entreprises et de toutes les banques, car «la reprise peut mettre un certain temps à prendre de l’élan, et le passage du temps peut transformer les problèmes de liquidité en problèmes de solvabilité. »
La crise du coronavirus sera donc profonde et durable avec une selon toute probabilité une faible reprise économique.
Cela pourrait provoquer un krach financier. Et les salariés souffriront gravement, en particulier ceux qui se trouvent au bas de l’échelle des revenus et des compétences.
Tel est le message du chef de la banque centrale la plus puissante du monde Powell au passage ne peut s’empêcher de se justifier, lui et ses connivents: cette effroyable crise n’est pas la faute du système ou de ses gestionnaires, c’est comme d’habitude la faute à pas de chance!
Ah les braves gens!
Même devant les évidences ils trouvent le moyen de nier: la crainte c’est que le virus ne ralentisse les économies, que le ralentissement économique ne provoque l’insolvabilité, que l’insolvabilité ne provoque l’effondrement des bourses et des banques, mais chut le fait que les bourses soient bullaires et les banques fragiles n’a aucune importante.
Mais dans les crises, tout bascule, la dette devient radioactive.
C’est la bombe atomique financière. À mesure que les chiffres d’affaires baissent, les revenus nets chutent, les paiements d’intérêts et les échéances deviennent de plus en plus lourds. La méfiance s’installe, les prêteurs se retirent et les dettes deviennent impossibles à rouler .. c’est la révulsion, tout s’écroule en chaine.
La crise se produit avec un endettement mondial public, des entreprises et des ménages incroyablement élevé.
L’Institute of International Finance, un organisme commercial bancaire, estime que la dette mondiale, publique et privée, a dépassé 255 trillions de dollars à la fin de 2019, soit 87 trillions de dollars de plus qu’au début de la crise de 2008.
La dette est le principal problème des économies modernes financiarisées.
Cette dette colossale ne vient pas comme les idéologues des banques centrales voudraient qu’on le croit d’un quelconque excès d’épargne, il n’y a pas plus d’excès d’épargne dans un système monétaire de monnaie de crédit que de beurre en branche, Keynes l’a démontré; on ne prête pas à partir de l’épargne.
Non cette dette colossale est causée, produite pour repousser les limites du système.
La dette correspond à un besoin du système pour se reproduire.
Extraits d’un article de Bruno bertez brunobertez.com
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