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Fév 04

Monopoly

La financiarisation généralisée, grâce au crédit illimité et pour ainsi dire gratuit pour les grands banquiers, les multinationales, les grandes entreprises, leur a donné la possibilité de tout acheter en faisant des trillions de dettes.

Ils ont assaini leur bilans d’un coup de baguette magique avec les créations de bads banques, les mauvaises dettes mises hors bilan et ont en même temps élaboré de nouvelles règles comptables ou les pertes dans les bilans ne sont plus évaluées par rapport au marché mais sont comptabilisées au prix d’achat même si leur valeur actualisée est devenue négative.

Ils ont par conséquent, autorisé un endettement illimité et pour ainsi dire gratuit en continue puisque des entreprises à la limite de la faillite sont redevenues apparemment solvables et ont ainsi pu continuer à emprunter.

Il s’agit en fait d’un transfert de richesse, des épargnants, des retraités, de ceux qui investissent pour le long terme dans des titres financiers qui ne rapportent plus rien et qui sont en fait une promesse de pertes, ce qui en plus a contribué à la privatisation de l’économie via les buy backs des grandes entreprises, la privatisation par les multinationales des ressources comme l’eau l’électricité etc.

Ces grandes multinationales, ces spéculateurs laissent les dettes et les risques aux états, aux contribuables, aux fonds de pensions, aux petits investisseurs.

Ils ont été non seulement sauvés lors de la crise de 2008 mais également encouragés à utiliser les montagnes de liquidités créées par les banques centrales pour devenir les nouveaux propriétaires de la plus grande partie des richesses nationales et globales.

Ce sont les intérêts particuliers de ces grandes entreprises, de ces richissimes individus qui influencent en leur faveur les décisions des hommes politique/bureaucrates /technocrates via les grands lobbys.

La croissance basée sur la multiplication des dettes touche à sa fin, elle ne crée plus la fumée qu’il faut pour cacher la misère.

On est en peut être train de transiter rapidement vers une « nouvelle » nouvelle économie privée et digitalisée.

Est ce que, les banques centrales feront toutes comme celle du Japon : Racheter toutes les dettes ?

Et si on poussait la dérision, la dérive encore plus loin, pourquoi ne pas, ensuite les effacer/ les digitaliser ?!

Pour continuer à en créer de nouvelles afin que le seul collatéral de ce système financier, le marché des actions, continue à monter et en cas de baisse soit vite remis à flot.

Rien ne semble plus devenu impossible.

D’après un commentaire sur le Blog a Lupus

 

 

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