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Fév 16

Midi à sa porte

[Un bon exemple du fait que chacun veut voir midi à sa porte et en tire des conclusions partisanes qui ne font rien avancer. Certes le poids de l’Etat dans l’économie en France est disproportionné et nous tire vers le fonds, mais de la à en déduire que le libéralisme débridé n’est pour rien dans ce qui arrive, il fallait oser.] –alpha.b

 

 

 

  
Depuis que nous sommes passés de l’ombre à la lumière en 1981, les secteurs de la santé, éducation et sécurité sociale a vu sa « valeur ajoutée” telle que définie par l’INSEE passer d’une base 100 a prés de 500 aujourd’hui, pendant que le poste « administration » quant à lui quadruplait.

En bas de l’échelle, on trouve l’industrie et les biens de consommation qui ont à peine doublé…et qui stagnent misérablement depuis plus de 10 ans…

Pour en revenir à un thème qui m’est cher : Depuis 1981 le secteur public a connu un taux de croissance de 2 % par an supérieur a celui du secteur privé, ce qui au bout de 30 ans finit par faire de notre pays la nouvelle Union Soviétique. Et comme le PNB incorpore la croissance des dépenses étatiques a leur coût et que ce coût est financé par la dette, les Français ont l’impression qu’ils s’enrichissent, ce qui était exactement l’impression qu’avait les Grecs il y a trois ans. Mais, comme les Grecs, ils confondent capacité à emprunter et création de richesse. Le réveil sera dur..

Dans ces conditions, parler d’une crise créée par les excès d’un libéralisme débridé, c’est vraiment se foutre du monde, quant on sait que les dépenses sous le contrôle direct de l’Etat Français représentent aujourd’hui plus de 55 % du PNB de notre pays…

La France crève du poids de son État, telle est la réalité.

Comment reformer un État quand plus de 50% de la population en touche des prébendes, telle est la vraie question.
Mais que le lecteur se rassure, la seule, la vraie question  : Comment traiter cette hypertrophie en s’appuyant par exemple sur les exemples Suédois ou Canadiens, « ne sera pas posée ».

La classe politique y veille.

Charles Gave.

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