[Encore un petit effort et nos fameuses élites vont retourner (de gré ou de force) à une place qu’elles n’auraient jamais du quitter, cela ne tient qu’à nous]-alpha.b
L’homme n’est pas mauvais par nature : il copie par mimétisme l’exemple des comportements de nos élites. Si elles se comportaient avec justesse, ce serait la norme en vigueur. Les comportements de la base sont à l’image des comportements du sommet. Celui qui est différent, est exclu.
Nos élites se dédouanent de leurs responsabilités comportementales en prétextant que nous sommes tous pareils. Personne ne veut être exclu d’un système ayant des normes, mais tout dépend de la qualité de celles-ci. Les privilèges dans la concentration des richesses (pouvoir) de ces élites sont le réel problème. La taille de leur ego n’a d’égale que leur avidité. Mais qui sème le vent, récolte la tempête ! La justice est possible mais elle n’est pas leur souci…
Que sont devenus les Droits de l’homme ?
A ce jeu là, « le prix spéculatif à payer » est un scénario catastrophe pouvant prendre forme avec des contestations qui font monter les extrêmes. Ainsi, le destin de la Yougoslavie pourrait se répéter au sein de l’Europe et même des EU qui se divisent de l’intérieur. Entre les uns qui enjolivent les vertus des nations historiques et les autres les abus de la non redistribution, nous risquons bien d’assister à la division du peuple légitimé.
Diviser pour mieux régner… Capitaine, le matelot navigue entre Charybde et Scylla ! Les incompris rejettent leurs haines sur l’autre camp en dualité divisée favorisant davantage le processus d’enrichissement des véritables responsables à l’origine du modèle.
Le conflit pourrait atteindre son paroxysme lorsque les uns fustigeront les autres de ne pas avoir été à leurs cotés. Victimes inconscientes déclarées, comme les entrepreneurs et les salariés, les musulmans et les chrétiens, qui optent radicalement pour le paradigme du socialisme et du libéralisme sans même envisager la voie de l’intérêt intergénérationnel.
Nous sommes dans le même bateau, gouvernés par l’illusion que quelqu’un à bord connaît le bon cap, et sans savoir où l’on va. La nécessité d’un ordre ne déstabilisera pas les véritables possesseurs des capacités de financement et de richesses, bien au contraire. Ils s’achèteront la force en cas de conflit : intérêt national et supranational. Une nouvelle collusion pour maintenir l’ordre pourrait s’inviter à la table du progrès humain. Le retour à l’ordre, d’abord sciemment déstabilisé grâce à l’aveuglement de chacun, accentuera le rapport de force.
La solution réside dans notre conception de l’existence et notre acharnement à solliciter une volonté politique juste. Restons surtout unis dans l’adversité ou plutôt ne nous trompons pas d’adversaire !
La solution passe par la volonté d’investissement dans l’humain et dans son avenir dans le cadre d’une authentique anticipation (énergies renouvelables, recyclages raisonnés, enseignements respectueux de l’égalité des chances, redéfinition des valeurs, consommation responsable, dés urbanisation et valorisation du territoire, polyvalence des savoirs…).
Il ne s’agit pas de surpopulation (gaspillage), ni de rareté des ressources (surconsommation), mais de gestion inefficiente et irresponsable par nos élites. Peut-être dans le but d’entretenir la machine à concentrer les richesses ? La conclusion s’impose au regard de notre mode de vie.
Trouver la satiété ?
Extraits d’un article sur le blog de Paul Jorion www.pauljorion.com « Au bénéfice de qui ? »
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