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Avr 08

Le théorème du reverbère

Toutes ces réflexions sont pertinentes.

Cependant, c’est toujours des logiques d’un passé révolu.

Et c’est là que le bât blesse.

Le changement de cadre s’opère malgré lui.

La monnaie comme instrument de contrôle tente une reconversion, une mutation.

Plus rien de ce que nous avons connu ne tient et ces réflexions logiques sont dépassées.

Un équilibre disparaît, un autre se met en place.

Travail, famille, patrie ont perdu aussi leur sens.

Croissance, développement, progrès n’ont plus les mêmes significations.

Richesse et pauvreté ne sont plus opposables, s’il n’y pas de distinctions entre une banque en faillite, et une entreprise prospère.

Les religions ont échoué et le dieu argent tel que nous le connaissons est mort.

La technologie ne sera jamais assez fiable pour contrer l’incertitude.

L’arbitraire et l’injustice s’imposent effaçant les États de droit.

Les démocraties telles que nous les connaissons n’ont pas les armes nécessaires pour affronter les nouveaux défis.

La démographie et les ressources sont en déséquilibre.

La guerre ne sera qu’un aveu d’échecs, et les armées seront très vite dépassées par les insurrections.

Et pourtant, la fourmilière humaine avance, le temps court, et l’adaptation devient un challenge.

L’impasse est politique, économique, CULTURELLE.

Le flux nous emportera-t-il ?

Nous vivons des moments clés de l’évolution humaine ou le contrôle devient totalitaire.

Nous avons tout ce qu’il faut pour affronter les événements, à condition de s’alléger du superflu, de retrousser les manches, de s’unir à la taille des défis mondiaux. Encore faut-il bien les cerner.

Misère.

Extraits d’un commentaire sur le blog auxinfosdunain

 

 

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