La demande pour les jets privés de 30 millions de dollars n’est pas affectée
Steve Varsano est courtier en jets privés. Il a donné un look très particulier à son bureau de Londres : c’est la copie de la salle de réception d’un Airbus A319. Il revend surtout des avions d’occasion, et plutôt que de remettre des documentations en format pdf à ses prospects, il les fait s’assoir devant un écran de 8 mètres pour décider de quel type d’avion ils ont besoin. Avec un écran de cette taille, ses clients peuvent se rendre compte de la taille réelle du jet, des détails de son confort, et vérifier qu’il correspond bien à leurs besoins.
Varsano explique que depuis la crise financière, il y a bien eu un ralentissement de l’activité, notamment pour les avions les moins chers, ceux d’un million de dollars, mais rien de comparable avec ce qui se passe ailleurs. En particulier, les candidats à l’achat des avions les plus chers – 30 millions de dollars – ne sont pas plus rares. « Il y a toujours quelqu’un qui fait de l’argent », explique-t-il. « je ne fais que suivre l’argent ».
En fait, ce sont surtout ses acheteurs qui ont changé. Il y a 15 ans, les Américains étaient le gros de la clientèle ; ils ont été remplacés par les nouveaux magnats des BRICS, et l’année dernière, les clients chinois ont représenté 35% des ventes de la gamme de jets les plus chers.
Source: The Economist Janv12
Et comme un bonheur n’arrive jamais sans un autre……
Les ventes de super-yachts ont explosé en 2011
Quelque 263 géants des mers se sont vendus en 2011 dans le monde contre 204 un an plus tôt. A eux seuls, ils représentent un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros.
Les eaux sont nettement plus limpides pour le segment des super-yachts (plus de24 mètres) que celui des bateaux de taille plus modeste, semble-t-il. Selon les chiffres publiés par le magazine spécialisé Boat International, les ventes de ces géants flottants ont grimpé de 29% en 2011.
Au total, 263 super-yachts ont trouvé acquéreur pour un chiffre d’affaires global de 2,5 milliards d’euros, soit une moyenne de 9,8 millions d’euros l’unité…. pour des bateaux dont la taille moyenne s’établit autour de37 mètres. Evidemment, la course au gigantisme n’ayant pas de limite, certains modèles dépassent largement cette moyenne. Et le bateau le plus grand vendu l’année dernière, le Pelorus, s’étend sur114,50 mètres… D’après le magazine qui ignore le montant exact de la transaction estime le produit autour de 300 millions de dollars.
Avec 45 super-yachts vendus en 2011, Fraser Yachts s’impose comme le numéro un du secteur, suivi par Camper & Nicholsons (33 ventes), précise Boat International. Dans un communiqué, le directeur du marketing de Fraser Yachts, Patrick Coote, commente ces chiffres 2011: il est clair qu’il y a toujours de l’argent dans ce marché de luxe et les gens continuent à acheter. Crise ou pas crise donc.
Source La Tribune.fr Janv12
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