Les taux bas ne sont pas une bonne nouvelle pour tout le monde.
En effet, si le crédit est peu cher, l’épargne est moins bien rémunérée. Pour préparer l’avenir les futurs retraités capitalisent plus, leur épargne ne rapporte rien donc ils sont obligés de faire plus d’économies!
C’est un paradoxe car les autorités prétendent vouloir faire consommer plus. Les assurances et les systèmes sociaux perdent énormément car leurs réserves pour faire face aux charges futures ne rapportant rien elles sont obligée soit de hausser les cotisations, soit de réduire les prestations.
Pour l’instant, les temps sont difficiles, mais rassurez-vous ce n’est rien à côté de ceux qui nous attendent: les temps seront encore plus durs dans les mois et années à venir:
-les remèdes monétaires décrits ci-dessus ont épuisé leurs petits effets positifs et les inconvénients à les poursuivre ou les accélérer sont devenus colossaux. Dangereux pour les banques, les retraites, les assurances et la stabilité financière.
-la conjoncture est soutenue artificiellement, elle est dopée, droguée, tout est faux et faussé, les déséquilibres en profondeur sont très importants, et ils n’attendent qu’une occasion de se manifester. Rien n’a été résolu, la crise de 2008 a été simplement mise au frigo, elle n’a pas été traitée. Elle n’attend qu’un signal pour se montrer. Le monde croule sous les dettes, la richesse n’est que fictive.
-les troubles sociaux ne font que commencer, la stabilité sociale est en phase de détérioration. Les consensus s’effondrent et les réponses des gouvernements sont inadéquates: ils veulent aller plus loin dans tout ce que les citoyens refusent!
Pour l’instant les systèmes électoraux se disloquent, le bi-partisme croule, les politiciens traditionnels sont rejetés, mais cela tient encore parce que les peuples espèrent que cela peut changer grâce aux élections.
Que se passera-t-il si les élections sont truquées, contestées, ou simplement décevantes?
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