Il y a quelques mois, nous avons essayé de comprendre les taux immobiliers négatifs comme une question hypothétique. Nous pensions qu’ils étaient si insensés, si ahurissants, qu’ils ne pouvaient exister dans le monde réel. Mais aujourd’hui… les voilà… pas exactement dans le monde réel — mais en Belgique !
« C’est fou, non ? » est une expression de surprise et d’étonnement. Il devrait y avoir une jauge… une mesure quantitative (entre 1 et 10, peut-être)… nous permettant de calculer à quel point une chose est folle.
Si une telle échelle existait, où les taux négatifs tomberaient-ils ?
Aux environs de 11, selon nous.
Le monde de la finance est toujours fantastique. Les gens peuvent croire tout ce qu’ils veulent.
Le fabricant de voitures Tesla devrait-il se vendre à un PER négatif — MOINS 917 ?
Allez, pourquoi pas ?
Des obligations à 10 ans émises par un gouvernement en faillite géré par des ahuris devraient-elle avoir un rendement inférieur à zéro ?
Qui sait ?
Quand les banques prêtent de l’argent au gouvernement, toute la transaction est largement imaginaire, de toute façon. L’argent vient de nulle part. Il ne vaut rien.
Pourquoi ne pourrait-il être prêté pour moins que rien ?
Le monde des maisons est différent. Il est réel. Des briques et du ciment. Des gens vivent dans ces maisons. Il faut du temps et de l’argent pour les construire.
Il est certain… assurément… indubitablement… qu’elles valent quelque chose.
Mais si vous pouvez obtenir un prêt immobilier à taux négatif, le monde marche sur la tête. C’est comme si la maison avait moins qu’aucune valeur.
Vous empruntez un million d’euros à MOINS 1%. Vous achetez une maison. La banque vous paie 10 000 euros par an pour y vivre !
C’est fou, non ?
Bill Bonner La chronique AGORA
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