Il faut bien lire le message que nous envoie la pandémie actuelle :
« Notre modèle était en surchauffe » : Densité de population, mobilité humaine, consommation etc. tout était dans le rouge, échappant à toute capacité de réorganisation et faisant anticiper sans l’ombre d’un doute d’immenses crises.
On n’éradiquera donc pas le risque de pandémie par des vaccins mais par un changement de paradigme socio-économique.
Sans ce dernier, la Covid-19, ses mutations et d’autres maladies ne cesseront de continuer à s’emparer de nos sociétés bien trop denses.
C’est donc un bond quantique en matière d’hygiène, de réduction des mobilités, de démultiplication des centres urbains, de rationalisation des flux économiques, de réinvention des modèles de santé et de protection de l’environnement que nous devons réaliser.
Rien que ça…
Tout le monde avait le regard braqué sur une sorte de « crise ultime », à savoir la crise climatique présentée comme une apocalypse.
Mais bien d’autres crises ont émaillé la route qui nous permettrait d’éviter cette hypothétique « fin du monde » :
Crise financière de 2008, marquant l’obsolescence de la mécanique des flux monétaires ; crise géopolitique UE-Russie de 2014, marquant celle du monde bipolaire de la guerre froide ; crise de la Covid en 2020, marquant l’insoutenabilité du modèle d’hypermobilité d’une humanité de 8 milliards d’individus ; …
Chacune de ces crises a créé les conditions de résolution de ses causes, mais aucune ne peut être considérée comme étant vraiment résolue, en Occident notamment.
De fait, la société humaine est obligée d’inventer, d’expérimenter et de s’habituer à de nouveaux modes d’interaction
En ce sens, la pandémie est une crise qui pourrait nous amener, avec une relative douceur, sur des chemins d’avenir plus soutenables.
Mais l’histoire n’a pas dit son dernier mot : la charge d’énergie négative que les acteurs les plus ancrés dans le passé sont en train d’accumuler fait anticiper de puissants chocs de tentatives de redémarrage sur l’ancien mode.
Tous ces acteurs sont impatients de repartir « comme avant », poussant la collectivité à l’imprudence
Ce faisant, ils font courir à eux-mêmes, à l’Occident et au monde, des risques mortels.
Comme d’autres civilisations l’ont expérimenté, bien avant la notre.
Extraits (arrangés) d’un article du GEAB
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