@ Liszfr,
Merci de votre commentaire vous avez bien compris mon analyse, il s’agit en effet d’une analyse dans le style matérialisme historique, les conditions de production sont radicalement transformées par les technologies numériques, et les technologies de la communication en réseaux, non seulement dans les usines mais aussi dans les services et les administrations. cela change fondamentalement les organisations privées et publiques, lesquelles sont pour beaucoup restées hiérarchisées selon le type Taylorien avec des structures verticales inadaptées à une situation où des échanges horizontaux prennent de plus en plus d’importance.
J’ai développé cet argument dans un texte de mon site web: à la page suivante:
http://trehinp.dyndns.org/prehistautistic/la_nouvelle_economie.htm
Les structures tayloriennes ont fortement influencé les superstructures représentatives des démocraties de l’OCDE, or la circulation des données entre les membres de nos sociétés implique que des interactions directes s’établissent de manière horizontale et souvent court-circuitant les niveaux hiérarchiques, ce que nos dirigeants actuels ne savent pas gérer.
On m’a posé aussi la question : « et maintenant que fait-on ? »
La réduction de l’incertitude ne passe pas, bien au contraire par un système dictatorial, mais par un système de démocratie participative rendue accessible à tous (Pour info j’ai écrit de nombreux articles sur les problèmes d’accessibilité, bien plus larges problème que l’accessibilité physique ou sensorielle : rampes inclinées, équipements pour mal voyants ou mal entendants. De nombreuses personnes n’ont pas accès à des activités importantes dans la situation crée par les soit disant nouvelles technologies.
Mon autre message dans mon texte initial était que l’on ne pourrait pas régler les problèmes actuels en en restant au niveau des superstructures légales et financières. Ces superstructures sont incapables de gérer la complexité et l’incertitude née des évolutions technologiques et géopolitiques,
Les dirigeants de la planète, tant au niveau privé que public ne savent plus où aller. Les décisions à visée uniquement électorales ou juste pour conserver un siège de PDG dans une entreprise,
les conduit à un manque total de stratégies à moyen ou long terme.
Par ailleurs la plupart s’en sont remis à des « techniciens de la finance » oubliant que gérer un pays ou une organisation privée ne peut pas se résumer à consulter des livres comptables et des modèles économiques, modèles dont la validité devient de plus en plus discutable surtout quand comme je l’ai dit précédemment les conditions de production varient plus vite que les concepteurs de modèles peuvent les adapter.
La gestion d’un pays ou d’une organisation privée ou publique demande une diversité de compétences dans les domaines humains, technologiques, légaux et bien sur financiers, mas surtout pas uniquement financiers et comptables.
Une idée diabolique et sarcastique vient de me traverser l’esprit : Et si une « révolution culturelle envoyant ces hauts personnages dans les ateliers et les bureaux de base des administration pour un certain temps ne serait pas ce qu’il faudrait à nos dirigeants de tout poils pour mieux leur faire appréhender les tenants et aboutissants de l’économie réelle. »
Peut être qu’elles et ils arrêteraient de prendre ou surtout ne pas prendre de décisions sur des critères financiers ou comptables et tiendraient un peu plus compte de ce qui se passe dans les ateliers, dans les magasin et autres grandes surfaces où les jobs disparaissent avant de sortir des âneries comme « Travailler plus pour gagner plus »
Bon, il se fait tard…
Paul Tréhin
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