l’IA peut permettre aux humains d’apporter des idées et solutions nouvelles en tant que ces IA sont capables de parcourir tout leur réseau mnésique sans blocage, contrairement à nous.
En cela l’IA serait un artéfact de plus que l’humanité se donne à elle-même pour, le cas échéant, se perfectionner, ce qu’elle doit faire si elle veut survivre étant données les conditions de plus en plus dégradées de notre existence sur Terre.
L’éthique n’intervient que dans un second temps, pour accepter, ou non, les solutions proposées par les machines disposant d’IA.
L’éthique c’est donc précisément cette capacité d’adhésion ou de refus devant des possibles, assortie à la « philia « , laquelle peut aussi bien, c’est vrai, concerner des collectivités limitées , et donc pour des buts limités, et parfois mêmes peu louables, plutôt que la société humaine dans son ensemble.
Reste à savoir si les humains trouveront une philia à la hauteur de l’enjeu de leur survie.
En fin de compte, il s’agirait de s’adresser à des machines intelligentes, comme « partenaires », et non comme maîtres, pour trouver la sagesse qui nous manque aujourd’hui collectivement.
Extraits d’un commentaire sur le blog de Paul Jorion pauljorion.com
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