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Déc 01

Servitude

Toute ma vie, j’ai eu l’impression d’être un chien errant, jusqu’à ce que j’arrive à survivre au milieu de la jungle.

Partout où je regardais, je ne comprenais pas pourquoi les gens arrivaient à sourire. Je me disais qu’ils faisaient semblant. Il m’a fallu énormément de temps pour comprendre : mais à présent, j’ai compris.

Pourquoi les idées sont-elles la nouvelle monnaie du XXI siècle — un siècle déjà caractérisé par des monnaies qui déclinent et un marché de l’emploi plus volatil ?

Qu’est-ce cela veut dire ?

Que vous devez en savoir plus (en faire plus) et penser constamment à de nouvelles idées afin de ne pas uniquement survivre au sein de cette nouvelle économie, mais y prospérer et avancer.

Au sein de cette économie de l’innovation, il y a un lien direct entre les bonnes idées et la richesse.

C’est ce que je veux dire lorsque je parle d’économie de l’innovation. Tout tourne autour de la conception de bonnes idées, de leur exploitation et de leur commercialisation.

Il s’agit de créer votre propre avenir.

Tout le monde ne va pas créer Facebook. Cela ne m’arrivera jamais. Mais tout le monde peut avoir de bonnes idées, générer de l’abondance et profiter de la richesse qui en découlera.

Beaucoup de gens sont esclaves des idées. Ils sont payés pour travailler de 9h à 17h, voire plus, et se contentent de travailler sur les mauvaises idées des autres.

Or pour l’être humain, ce n’est pas l’ordre naturel des choses. Nous avons besoin d’explorer. Nous sommes curieux. Nous voulons nous adapter constamment à de nouveaux environnements et utiliser cette partie de notre cerveau qui a évolué, justement pour que nous puissions créer de nouvelles œuvres d’art ou de nouvelles productions.

Mais un siècle de corporatisme nous a fait croire que si nous faisions simplement notre devoir et que nous grimpions les échelons, alors la récompense serait au bout du chemin.

Ce n’est pas vrai.

Une telle loyauté des entreprises à l’égard des employés n’a jamais existé et tout espoir s’envole définitivement alors que l’on doit faire face à un monde nouveau.

Si vous ne créez pas vos propres idées et que vous ne travaillez par pour vous-même, vous êtes esclave des idées des autres et vous vous laissez distancer.

J’ai dû apprendre ce que je faisais tout au long du parcours.

Extraits d’un article de James Altucher sur la chronique AGORA la-chronique-agora.com

 

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