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Août 21

Risques

Le système monétaire/quasi monétaire actuel, le régime actuel, c’est le report de tous les risques du money-like, de la quasi monnaie, de la fiction des actifs financiers aussi bons que la monnaie, sur … la monnaie de base, c’est à dire sur toute la société, sur tous les citoyens.

Le risque est couvert par la promesse implicite que toujours les banques centrales créeront assez de monnaie pour faire face à tout, absolument tout. C’est là que se situe l’assurance du système, dans cette promesse.

Et vous comprenez qu’avec cette assurance il n’y a en a pas besoin d’autre, elle est radicale. Mais la contrepartie, le coût ultime de cette assurance est supporté par la monnaie, la monnaie de base, car dans la débâcle, un jour, il faudra créer beaucoup, beaucoup, des tombereaux de monnaie de base. De Dollars, d’Euros, de Yens, de Yuans

L’apparente survalorisation historique des actifs financiers est une illusion, illusion qui a son origine dans le passé: avant le risque était dans le marché donc le prix du risque était inclus dans les valorisations, elles en tenaient compte.

Il fallait minorer les valorisations pour tenir compte du risque. Maintenant le risque est assuré ailleurs, par la promesse de création monétaire infinie si nécessaire, « le coûte que coûte », donc il n’y a aucune raison d’en payer le prix dans les valorisations.

 Le risque est reporté,  il est dans la fragilité, du bilan des banques centrales et dans la nécessité potentielle, qui se réalisera un jour, nécessité qu’il y aura de créer, beaucoup, beaucoup de monnaie de base, de réserves etc. Tant que nous sommes dans ce régime monétaire, les primes de risque sur les actifs doivent être comprimées réduites à leur plus simple expression et il est logique que les actifs financiers s’établissent à des niveaux de valorisation supérieurs à ce qui étaient en vigueur dans le passé.

La théorie que nous développons est bien entendu non sue, non formulée par les participants des marchés financiers, même par ceux qui réfléchissent un peu. Elle est efficace parce que précisément non consciente

Mais tout se passe depuis 2016 comme si la prise de conscience se faisait lentement, presque à l’insu des participants et des analystes, peu à peu ils s’en approchent, à tâtons.

Les banquiers centraux eux même n’ont pas une conscience claire de ce qu’ils font, ils multiplient les essais et les erreurs et au travers ces essais et ces échecs, un nouveau système s’est mis en place, se met en place;

Un système dont on ne revient pas, dont on ne sort pas, sauf par la catastrophe qui se manifestera quand le mythe de leur toute puissance s’écroulera, on appellera cela la perte de confiance.

Comme le dit ma signature WordPress, nous sommes entrés dans d‘autres mondes.

Extrait d’un article de Bruno Bertez     brunobertez.com

 

 

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