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Avr 05

Panem et circenses

L’humain devient une commodité.

L’acharnement actuel à promouvoir l’intelligence artificielle peut s’analyser comme une volonté satanique de rabaisser l’humain, de le ravaler, de nier ce qui est spécifique en lui et qui est la conscience, la morale, l’authenticité, l’aspiration à la justice, à la liberté.

Mais tout ceci n’est possible qu’en raison de l’incommensurable veulerie de nos concitoyens, lesquels se foutent de tout ce qui est fondamental et se gavent de pain et de cirque.

Ils détruisent l’homme, c’est à dire son être pour le précipiter dans l’avoir, mais cela ne suffit pas il faut maintenant lui ôter jusqu’à la conscience de sa chute en le mettant au rang des robots humanoïdes googlisés, horizontaux.

Je pense qu’il faut cesser d’aimer son prochain car ce prochain a disparu ce n’est plus le même que celui que nous avons aimé. Ce faux prochain est allié de ceux qui nous veulent le mal suprême, la déshumanisation.

Survivre et s’adapter, ce qui constitue le minimum vital de la liberté impliquent le discernement, c’est à dire la capacité à reconnaître ce qui est positif et ce qui est négatif, qui est ami et qui est ennemi.

L’un des pièges du système est que l’ennemi avance masqué, il fait en sorte de ne pas être reconnu comme tel, il agit toujours pour votre bien; et donc il réussit à ne pas déclencher de réaction de défense.

D’où la revendication à la mode: la fin des conflits, la fin de la lutte des classes, la fin des découpages politiques, et l’appel à ce scélérat qui est l’intérêt général. Intérêt général scélérat car toujours masque des intérêts particuliers. Le système a appauvri les gens depuis le début des années 1970 , mais c’est toujours au nom de la prospérité future

L’enfer existe et je le rencontre chaque jour, de plus en plus sinistre. L’enfer c’est bel et bien les autres, les autres sont la pression, les vecteurs de la pression pour nous politiquement-correctiser, conformiser, déshumaniser, nous transhumaniser, nous intégrer à ce monde dans lequel tout se ressemble, ce monde de la mêmitude ,

C’est le monde du genre disparu, le monde de la féminisation ou la séduction, « le plaire » ont remplacé la production et la vraie guerre, je ne parle pas de celle des drones menés par les lâches.

L’une des solutions est de sortir du « soft » qui est une combinatoire névrotique asservissante à l’intérieur de la bouteille, il faut sortir de ce soft qui est notre prison symbolique et accepter de revenir au « hard », au sang, aux larmes, à la sueur, à la rébellion qui n’est pas faite de messages sur les réseaux sociaux mais d’actions quotidiennes alternatives.

Il faut, nous même opérer, la grande Réconciliation, celle du monde des signes, du monde des symboles avec le monde vécu, le monde réel.

il faut réapprendre que l’homme c’est l’articulation serrée des signes et du corps, du vrai, du vécu, de la vie.

Extraits d’un article de B.Bertez brunobertez.com

 

 

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