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Mar 09

L’impasse

 

[A rapprocher de la déclaration de Philadelphie, le travail n’est pas une marchandise mais le choix que nos anciens ont fait pour assurer, par l’économie, la subsistance du plus grand nombre. Il faut qu’il y revienne ce qui implique un changement de cadre, ce que les possédants actuels ne peuvent pas faire]-alpha.b

 

 

Les oligarchies mondiales car il n’y en pas qu’une, n’auront pas le temps de renforcer les réformes ultralibérales : le substrat du capitalisme qui est la consommation de masse sera épuisé avant peu : Le chômage augmentant, les revenus salariaux disparaissent et comme les allocations chômages sont considérées comme de l’assistanat, la baisse des revenus des ménages consommateurs n’est plus, au moins en partie, compensée par des allocations.

Du coup même les revenus de la production ne sont plus récupérés par les entreprises et leurs dirigeants. Lesquels dans une réaction à ultra court terme suppriment de encore plus d’emplois et demandent des réductions de charges sociales pour le peu d’emplois qui restent.

Si les capitalistes voulaient survivre ils jetteraient les financier qui les ont conseillé, aux poubelles de l’histoire, mais la plupart n’ont pas compris que les salaires ne sont pas que des coûts, ce sont aussi des moyens d’acheter les produits de leurs entreprises. « Vos employés sont les clients de vos clients ».

Mais combien de capitalistes pensent encore au capitalisme industriel et commercial, et combien d’investisseurs acceptent d’investir dans des projets industriels et commerciaux, producteur de richesses réelles, même si ces dernières sont polluantes, ils préfèrent jouer avec notre argent pour spéculer sur les places financières sans produire aucune richesse.

Donc en continuant de supprimer des sources de revenus salariaux et même patronaux, comme je l’ai expliqué plus haut.

Rappelons aussi que les très hauts revenus ne représentent qu’une part minime de la demande finale : la distribution statistique des revenus fait que ces très hauts revenus sont le fait d’un petit nombre d’individus : moins de 1% selon où on place la barre de « très hauts revenus ». En revanche les 99% des petits et moyens revenus sont ceux qui remplissent les carnets de commande par leur masse statistique.

Injecter de l’argent dans une économie où existe une telle situation de disparition des emplois, ne sert pas l’économie et même pas les capitalistes industriels et commerciaux et ni même les capitalistes financiers qui vont très vite se trouver à jouer avec de l’argent qui ne vaudra pas plus que celui d’un jeu de Monopoly car devenu purement fictif et un élément du jeu, ils ne pourront plus rien acheter avec ces sommes faramineuses, car il n’y aura plus personne pour produire des biens « réels ».

C’est ce que j’ai dit à une personne qui me disait se protéger en achetant de l’or. « Qu’achèterez vous avec cet or quand il n’y aura plus rien à acheter : plus de produits alimentaires, plus de produits énergétiques ni même de produits de luxe ? » De plus « Même s’il restait encore un peu de produits réels achetables, vous qui craignez l’insécurité, allez vous vous promener dans la rue avec des pièces d’or pour faire vos courses ? »

Les politiques de restrictions budgétaires aggravent encore le tableau car elles suppriment aussi des emplois. Notons que le coût réel de ces emplois publics n’est pratiquement jamais envisagé de manière réaliste : les financier n’y voient que des dépenses à la hauteur des salaires versés et charges sociales.

Mais déjà ces dernières retournent immédiatement dans les caisses de l’état, ensuite ces salaires de l’économie publique sont assujettis à divers impôts directs, lesquels retournent dans les caisses de l’état ? Il faut aussi compter les taxes comme la TVA payées par ces salariés publics dans leurs actes de consommation, et en plus il faut prendre en compte l’activité économique générée par ces actes de consommation, lesquels font rentrer des impôts directs par les salaires versés par les entreprises.

Commentaire trouvé sur le blog de Paul Jorion.

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