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Oct 27

Les Miserables

Hommes misérables ! Vous marchez dans la nuit la plus noire, dans la nuit de l’ignorance, dans la nuit de votre orgueil, dans la nuit de vos illusions, cependant je vous veux du bien et je vous mènerai vers la lumière et la vérité. Mais à une condition, et j’ai bien peur qu’elle soit hors de votre portée, hommes misérables.

 À la condition que vous acceptiez de voir que vous ne voyez rien ! Que vous acceptiez d’entendre cela ! À moins que vous ne soyez sourds aussi !!!

Oh ! je vous connais hommes misérables ! Je sais ce que vous ferez ! Oui ! Vous rentrerez à la maison et dans votre turbo diesel vous ignorerez les particules fines répandues,    et vous vous mettrez à table !

Dans votre viande vous nierez les hormones ajoutées, dans vos fruits et légumes vous ignorerez les pesticides. Dans votre vin vous oublierez les sulfites et vous dormirez devant vos téléviseurs bêtifiants en ignorant la cupidité et le mensonge de vos politiciens

 Derrière votre lampe de chevet vous ne verrez pas l’atome. Derrière vos téléphones vous ne verrez pas les ondes électromagnétiques. Derrière vos crédits, l’enrichissement des requins de la finance. Derrière vos maladies, les placebos et les poisons de l’industrie pharmaceutique. Dans les tétines de vos nouveaux nés, le bisphénol. Dans vos cosmétiques, le paraben. Dans votre poisson, le mercure. Dans votre travail, l’ennui et la perte de soi.

On dit : les coupables sont en Chine, en Amérique ou ailleurs. On dit que les démocraties sont à la merci des systèmes spéculatifs automatisés.  On n’y peut rien !

 Toute la finance est gérée par des mathématiciens hors de la réalité, piégés par leurs salaires mirobolants, enfermés dans leurs cages dorées avec pour seules fenêtres sur le monde, leurs écrans couverts de chiffres. On n’y peut rien !

 Ils attaquent à la nano seconde les monnaies faibles et désorganisées. (Leurs clics à New York, tel l’effet papillon, font des cataclysmes à Athènes, Madrid, Rome, Dublin.)  On n’y peut rien !

 Les systèmes sont gérés par des cerveaux conditionnés à l’irresponsabilité.

D’ores et déjà nous ne pouvons plus faire les autruches ! Relevons la tête ! Où est notre véritable désir ? Quittons les sentiers battus ! Sortons du cadre ! Nous sommes responsables et la responsabilité c’est la joie !

Extraits d’un article de Hubert Chaperon  sur le blog de Paul Jorion    www.pauljorion.com

 

 

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