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Juin 14

La forteresse

[Dans tout il y a une fissure, et c’est ainsi que peut entrer la lumière]-leonard Cohen

 

Il n’est pas de « forteresse », quelque soit sa nature, qui ne se laisse pénétrer de l’intérieur, car tout est issu d’ »Un seul », c’est juste une question de temps.

C’est pénible d’entendre sur BFM ou ailleurs des individus confondre équité et égalitarisme ou pérorer sur des symboles de justice.

Quelle sottise! L’égalitarisme c’est l’angle plat, impossible d’élever une quelconque architecture avec des angles plats et d’ouvrir des « espaces temps ». Une architecture est composée d’inégalités mise en cohérence par l’esprit d’équité qui seul permet de constituer l’équilibre des poids et des mesures pour la beauté et la solidité de l’ensemble.

La morale n’a rien à faire en architecture. Aucune architecture digne de ce nom n’est bâtie sur des symboles de justice, bien que l’ensemble puisse-être symbolique. Une architecture n’est pas constituée de jugements de valeurs, bien qu’elle puisse servir ou exprimer des jugements de valeur.

Le symbole et le jugement de valeur « oriente »,font l’ »intention » de l’architecture en font son « utilité » ou non selon la façon dont l’architecture s’inscrit dans l’ »Architecture Unie vers c’Elle ».

Aucune architecture conçue et réalisée sans esprit d’équité ne résiste au temps. L’inégalité permet le mouvement et la dynamique, l’équité « ordonne » les mouvements et coordonnent les inégalités selon la direction choisie.

L’intention ne constitue pas une faute, ni une excuse, seules les effets produits permettent de juger de la pertinence d’une action et les circonstances de l’expliquer. Une cause se mesure à ses effets, toute action s’inscrit dans la « matière » comme dans le marbre.

La pensée est l’action du cœur, la parole est l’action de la pensée, l’acte est l’action de la parole.

Toute architecture qui n’est pas bâti sur une certaine connaissance de la « réalité vivante des êtres et des choses » est une expérience hasardeuse. Toute architecture bâtie au mépris du respect sacré de la liberté et de la dignité des êtres et des choses est une faute.

Tous ces économistes qui fondent leur science sur une ignorance fondamentale jargonnent dans un monde étranger au Monde. Assistés de politiques dont les plaidoiries n’ont d’autres buts que de convaincre la multitude du bien fondé d’une science et d’une religion ego centrées.

Commentaire sur le blog de Paul Jorion  www.pauljorion.com

 

 

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