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Jan 19

Commentaires

Mr Richard, le fondateur de DEXIA à partir du CLF et d’une banque belge du même type, était X-Ponts et il a probablement cherché à créer sa propre entité car il n’était pas ENA-Inspection des Finances et, donc ne pouvait aspirer à la Direction de la CdC dont il dépendait à l’époque. Cela lui permettait ainsi d’en remontrer aux membres de ce Corps qui ne brille pas par sa modestie…. On voit le résultat ici de ce fonctionnement « à la française ». Nul besoin d’expérience bancaire, de connaissances approfondies, de véritable culture du risque. Un parchemin montrant que vous avez ingurgité beaucoup de connaissances, que vous savez les utiliser dans des dissertations élégamment présentées et avoir de la répartie au « grand oral », suffit à vous qualifier pour diriger des entreprises où chaque opération comporte des risques et nécessite une vision à long terme du métier. Il y a là un véritable scandale dont la prestation de Mr Haberer au Crédit Lyonnais nous avait déjà donné un avant-goût.

La déroute Dexia représente en somme un symptôme de toutes les faiblesses de notre système financier : instabilité foncière liée à son propre mode de fonctionnement, impuissance des autorités de contrôle, comportement moutonnier et incompétent des dirigeants, caractère explosif et dramatique des erreurs de ces derniers pour l’ensemble de la collectivité. En bref, DEXIA est le nième exemple de la nocivité de ce système et de la nécessité d’en changer.

Ch. Gomez

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 A la lecture de votre article Mr. Leclerc, j’ai le sentiment que nous avons dépassé le stade de la crise. Car dire qu’il y a crise, c’est sous-entendre qu’il y a des solutions à cette crise, une « sortie de crise » (même dans 10 ans, ça maintient l’espoir de retrouver un état économique semblable à celui d’avant la crise). Or, je constate depuis bientôt 4 ans en lisant les différents articles ici et là qu’il n’ y a aucune solution, juste des choix faisant apparaître de nouveaux problèmes. Et si solutions il y a, les personnes qui les ont nous malheureusement pas le pouvoir de les appliquer. Si bien que nous ne sommes plus dans la crise de la dette mais, comme le dit Mr. Jorion, dans une « lente » agonie.
 
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 Entendu ce matin sur France Inter , une salariée de Lejaby qui ne comprenait pas son licenciement « j’ai trente ans d’ancienneté , et cela faisait trente ans que j’avais quelqu’un dans mon dos qui me chronométrait  » .

Pourquoi pendant plus de 20 ans seule les Normes ISO , où l’accréditeur était le roi qui donnait les bons points sans tenir compte du bien être des salariés , a quand une gestion de la qualité ,avec l’humain au centre .Simple vote secret des salariés sur leur entreprise et le management ,un produit de qualité ne peut être fait que par des gens content de leur travail , j’ai encore cette image de la visite d’un ministre Français d’une usine de fabrication de valise il y a quelques années où un salarié frappait avec un marteau pour faire des tests de solidité (certification ISO,je pouf), avec ce ministre qui faisait signe de satisfaction .

Aujourd’hui cette usine en France est fermée l’enseigne conserve 3 usines en propre en Belgique, en Hongrie et en Inde . « 70% des bagages rigides vendus en Europe sont fabriqués dans ces usines ». Le reste de la gamme, moins stratégique, est fabriqué par des usines asiatiques.

 

 

 
 
 
 
 

 

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